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Rationner l'emploiLa promotion du temps partiel par les services publics d'emploi allemand et français
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Du chômage au temps partiel 2
La production administrative du sous-emploi 6 Concordance des temps : les luttes temporelles dans le capitalisme. 6 Comment l'emploi est amené aux chômeurs. 9 Un rationnement sans concepteur 10
Comprendre l'emploi depuis le chômage. 12 Bureaucratisation de l'armée de réserve. 13 Individualisation des statuts salariés. 15
Méthode d'enquête. 17 Une démarche ethnographique. 17 Un élargissement sociohistorique et quantitatif 24
Plan de l'ouvrage. 26
Chapitre I Du chômeur occasionnel au chômeur à temps partiel :
Attirer les travailleurs occasionnels dans le chômage (1880-1980) 31 Les travailleurs occasionnels, un obstacle à l'invention du chômage. 32 Régulariser le marché par le placement et l’assurance. 39 Au nom du contrôle et de l’aide : intégration des travailleurs occasionnels allemands au chômage. 45 Au nom de l’aide uniquement : intégration des travailleurs occasionnels Français au chômage. 57
Pousser les chômeurs vers le temps partiel (depuis 1980) 68 Apparition et croissance du temps partiel : une inflexion des emplois cumulables. 69 L’incitation des chômeurs : une nouvelle logique sociale. 76 Une controverse allemande : la Commission Hartz (2002) 84 Une controverse française : la convention Unedic (2001) 87
Conclusion. 92
Chapitre II Le cumul, un outil pour les conseillers. 96
Description des agences. 99 Un raisonnement étranger aux chômeurs. 104 Inoccupation et sous-emploi, des liaisons étroites. 104 Inciter les chômeurs… malgré eux ?. 107
Quand les agents se saisissent du dispositif 112 Trois identités professionnelles. 113 Les « aiguilleurs », le cumul comme contrôle. 117 Les « accompagnants », le cumul comme aide. 121 Les « retranchés », le cumul repoussé. 126
Cartographie organisationnelle du dispositif 132 Une localisation chez certains agents. 133 Un déclenchement dans la foulée des évaluations. 139 Une indexation sur les pratiques patronales. 151
Conclusion. 156
Chapitre III Un temps partiel diffusé en entretien. 159
Le public du temps partiel 161 Les raisons du tri 162 Les méthodes du tri 164
« Au premier coup d’œil » : les bons clients du temps partiel 167 La présomption maternelle. 168 Une universalisation décalée. 173 Le recours aux statistiques. 180
« Je ne décide pas de l’état du marché » : le temps partiel comme pis-aller. 192 Un raisonnement arithmétique. 193 La détresse financière et le règne du soupçon. 202
« Je ferme les yeux » : le temps partiel comme punition. 208 La construction interactive des obligations. 209 Le rappel au rôle. 211 Le sous-emploi plutôt que la radiation. 216
Conclusion. 223
Chapitre IV Un temps partiel piloté par ordinateur. 227
Temporalités sur écran. 229 De l’équipement informatique au « matching ». 230 Des chiffres et des lettres : deux grammaires d’appariement 236
Informatisation des rapports de force. 241 Les durées de l’emploi : l’économie politique du SDR français. 242 Les régularités de l’emploi : économie politique du VerBis allemand. 244 Écarts de langage et pouvoir discrétionnaire. 249
Une exposition directe et combinée. 254 Des précarités cristallisées. 255 Des temporalités incontournables. 261
Course à la transparence… ou à l’aveuglement ?. 264 Incompatibilités de formes et brouillage temporel 265 La dépossession temporelle. 271
Conclusion. 279
Conclusion générale. 281 |
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