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Austriaca, n° 53/décembre 2001Le théâtre autrichien des années 1990
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Le décès de Thomas Bernhard (1989), qui fut pendant une génération une figure emblématique du paysage scénique autrichien, et le 20e siècle finissant ont légitimé un premier bilan de la dernière décennie de ce théâtre (1990-2000) auquel se consacre entièrement la publication. Nourris de la révolution du "Groupe viennois", voire de "l'Actionisme", acteurs de la "Beat Generation" grandement grazoise en l'occurrence, les auteurs dramatiques confirmés — pas forcément connus/traduits en France (W. Bauer, F. Mitterer) — sont toujours là (Handke, Jelinek, Turrini). Les plus jeunes font leurs premiers pas (M. Streeruwitz, M. Helfer, M. Kreidl), parfois, telles des étoiles filantes (W. Schwab), et sont encore inconnus en France (Werner Kofler, Caf' Conc', 2001). L'imaginaire continue à se déployer avec fécondité, les langages se stratifient, la poétologie dialogique évolue (interviews, cours d'esthétique dramatique) mais les années post-waldheimiennes ont aussi marqué les esprits. Si les "anciens" renouvellent leurs discours, les nouveaux prennent la relève : tous au nom de la théâtralité, de l'authenticité et/ou de la mémoire collective. |
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AC053-27 |
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Austriaca, n° 27/décembre 1988 La littérature fantastique autrichienne |