L'Institut suisse de Rome



L'Institut suisse de Rome

Entre culture, politique et diplomatie


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Introduction : L'Institut suisse de Rome, une institution singulière de la politique culturelle suisse

1. La « préhistoire » de l'Institut suisse de Rome et les prémices d'une politique culturelle suisse à l'étranger (1910-1945)

1.1. Georges Wagnière (1862-1948), ministre de Suisse à Rome, et son projet d’Académie suisse
1.1.1 La constitution du « Groupe des artistes suisses à Rome » (1924)
1.2. L’Exposition des artistes suisses à Rome (17 novembre 1924) et la réaction de la presse internationale
1.3. Georges Wagnière et le don d’Alfred Strohl-Fern (1847-1927) en faveur des artistes suisses à Rome
1.4. L’engagement de l’historien de l’art Heinrich Bodmer (1885-1950) en faveur d’un Institut suisse à Rome
1.4.1. Un directeur suisse à la tête de l’Institut allemand d’histoire de l’art à Florence
1.4.2. Heinrich Bodmer et Georges Wagnière face aux autorités fédérales
1.5. Paul Ruegger (1897-1988), ministre de Suisse à Rome, et la création d’un Centre artistique suisse à Rome
1.5.1. La création d’un « Fonds de réserve pour un but intellectuel » à l’occasion du 50e anniversaire du Cercle suisse de Rome et le projet d’une « Maison suisse » à Rome (1935)
1.5.2. Le legs d’Adolphe Holzer à la Confédération destiné à un futur Institut suisse à Rome (1937)
1.5.3. Sven Stelling-Michaud et son projet de « centre d’études suisse à Rome » (1937-1938)

2. Les Maraini-Sommaruga : une famille engagée sur plusieurs fronts

2.1. Emilio Maraini et Carolina Maraini-Sommaruga, des Tessinois établis à Rome
2.1.1. Le parcours d’un pionnier de l’industrie sucrière
2.1.2. L’engagement politique et social d’Emilio Maraini
2.1.3. La construction de la Villa Maraini sur un site légendaire
2.1.4. Un couple de philanthropes
2.2. Carlo Sommaruga et la Division des intérêts étrangers de la Légation de Suisse à Rome (1940-1949)
2.2.1. La Suisse, puissance protectrice des intérêts étrangers
2.2.2. La correspondance de Carlo Sommaruga : un témoignage unique d’un diplomate suisse à Rome pendant la guerre
2.2.3. La protection des académies et instituts étrangers par la Légation de Suisse à Rome (1940-1949)
2.2.3.1. L’American Academy in Rome (1941-1944)
2.2.3.2. La Villa Massimo (1944-1945)

3. Une donation à l’origine de la première institution culturelle suisse à l’étranger

3.1. Une « solution pour la Villa » au profit des échanges culturels entre la Suisse et l’Italie
3.1.1. La donation de Carolina Maraini-Sommaruga à la Confédération (1945)
3.1.2. La signature de l’acte de donation (5 avril 1947)
3.1.3. La constitution d’un premier Conseil de l’Institut (12 décembre 1947)
3.2. La mission de Marguerite van Berchem pour préparer l’ouverture de l’Institut suisse de Rome (1948-1949)
3.2.1. Une installation en toute simplicité
3.2.2. L’admission des premiers membres de l’Institut
3.2.3. Une campagne de propagande en faveur de l’Institut et un second mandat pour Marguerite van Berchem
3.2.4. Un engagement dans la reprise des échanges internationaux
3.3. L’inauguration officielle de l’Institut suisse de Rome (1949)
3.3.1. Une « Exposition du livre suisse » pour marquer l’ouverture de l’Institut
3.3.2. La démission de Marguerite van Berchem et la nomination de Christoph Simonett à la tête de l’Institut suisse de Rome
3.3.3. Une cérémonie officielle sous haute tension (19 avril 1949)

4. « Paulatim, ut plene » : une modeste entrée en scène (1949-1954)

4.1. Sous le signe du pragmatisme (1949-1952)
4.1.1. Les premières activités culturelles de l’Institut
4.1.2. Le directeur de l’Institut : un acteur important dans les relations culturelles italo-suisses
4.1.3. Christoph Simonett au cœur de la tempête : une prétendue affaire de mœurs qui remonte aux plus hautes sphères du pouvoir
4.2. Retour au calme : l’Institut sous la direction d’André Labhardt (1952-1953)
4.2.1. Une vision « de l’intérieur » : le Journal d’André Labhardt
4.2.1.1. Un directeur prend ses marques
4.2.1.2. À la table de Carolina Maraini-Sommaruga
4.2.1.3. Les visites à la Légation de Suisse à Rome
4.2.1.4. Rencontres avec les milieux italiens et étrangers de Rome
4.2.1.5. Les relations avec l’Associazione italo-svizzera di cultura
4.3. L’intégration de l’Institut dans les réseaux internationaux de collaborations scientifiques et culturelles (1948-1954)
4.3.1. La bibliothèque de l’Institut : un outil pour le développement des relations culturelles et intellectuelles
4.3.2. La Bibliotheca Helvetica Romana : une carte de visite pour l’Institut
4.3.3. L’engagement de l’Institut au sein de l’Unione internazionale degli istituti di archeologia, storia e storia dell’arte in Roma (Unione)
4.3.4. L’Institut et l’Associazione internazionale di archeologia classica (AIAC)
4.4. Épanouissement et stabilité de l’Institut sous la direction d’Ernest Giddey (1954-1956)
4.4.1. Un « Appel en faveur de l’Institut suisse de Rome » (1952-1954)
4.4.2. La création de la Fondation de l’Institut suisse de Rome (1954) et le décès de Carlo Sommaruga (24 janvier 1955)
4.5. Un ancien membre devient directeur : la direction de Gustav Grossmann (1956-1960)
4.5.1. Des tensions autour des soirées musicales à l’Institut (1957-1960)
4.5.2. Le décès de Carolina Maraini-Sommaruga (22 janvier 1959)

5. Une période de transition (1959-1967)

5.1. Un impératif besoin de sérénité (1959-1961)
5.1.1. Le départ de Gustav Grossman et la nomination de Paul Collart
5.1.2. Un Conseil de fondation renouvelé
5.2. La Villa Maraini s’adapte à ses nouvelles fonctions (1959-1967)
5.2.1. Raser la Villa Maraini pour reconstruire du neuf ?
5.2.2. Les discussions parlementaires autour de l’ouverture d’un crédit de 3,5 millions pour l’Institut (1959)
5.2.3. Un Arrêté fédéral pour l’ouverture d’un crédit destiné à la transformation et à l’agrandissement de la Villa Maraini (1er mars 1963)
5.2.4. Un institut en chantier (1963-1967)
5.2.5. L’inauguration des nouveaux locaux de l’Institut (13-15 avril 1967)

6. Une institution en quête de sa mission (1968-1972)

6.1. Un programme de fouilles archéologiques pour l’Institut ? (1968)
6.1.1. Le projet de fouilles avorté à Camarina
6.2. Une période de turbulence (1968-1975)
6.2.1. Un vent de contestation souffle sur l’Institut
6.2.2. De nouveaux objectifs sous la direction de Gustav Ineichen (1970-1975)
6.2.3. Pro Helvetia et l’Institut : une difficile répartition des tâches
6.2.4. L’affaire du télégramme à la Biennale de Venise et du « Catalogue 1971-1972 »

7. Positionnement et stratégies d’affirmation (1977-1996)

7.1. Une présence suisse sur le Palatin sous la direction de Clemens Krause (1977-1985)
7.2. Pour un Institut au cœur des échanges culturels italo-suisses sous la direction de Hans-Markus von Kaenel (1985-1988)
7.2.1. Un président à l’Institut : la visite de Francesco Cossiga pour marquer les quarante ans de la donation (5 décembre 1986)
7.3. L’insertion de l’Institut dans les milieux romains sous la direction de Florens Deuchler (1988-1996)
7.3.1. Le projet d’une « Galerie suisse » à l’Institut, premier pas vers de profondes réformes
7.3.2. Le double profil, artistique et scientifique, de l’Institut : un atout ?

8. Un mouvement de revalorisation (1996-2004)

8.1. Un nouveau directeur, Hans Christoph von Tavel, et un Conseil de fondation renouvelé (1996-1997)
8.2. L’Institut suisse de Rome : auberge, institut scientifique ou centre culturel ?
8.3. Un institut en chantier sous la direction de Dieter Bachmann (2000-2004)

9. Un tournant décisif sous la direction de Christoph Riedweg (2005-2013)

9.1. De nouveaux moyens et un Institut qui s’ouvre vers la cité (2005-2007)
9.1.1. Un contrat de prestation pour un nouveau départ (2004-2007)
9.1.2. L’ISR comme centre de recherche scientifique
9.1.3. L’ISR devient le centre névralgique de la diffusion culturelle et scientifique suisse en Italie (2005)
9.2. Un nouveau contrat de prestation avec la Confédération et Pro Helvetia (2008-2012)
9.3. Une fête pour marquer soixante ans d’existence (4-5 juillet 2008)

10. Une mission au carrefour des arts et des sciences sous la direction de Michele Luminati (2013-)

11. Les membres de l’Institut, des ambassadeurs de la diversité culturelle et scientifique suisse

11.1. Les membres de l’Institut suisse de Rome
11.2. La durée des séjours des membres à l’Institut
11.3. La représentativité helvétique
11.3.1. Les langues parlées à l’Institut
11.3.2. Les cantons de résidence principale (domicile)
11.4. La représentation des lieux de formation
11.4.1. Les universités
11.4.2. Les lieux de formation artistique
11.5. Les disciplines représentées
11.5.1. Les disciplines scientifiques
11.5.2. Les différents domaines artistiques

12. Un séjour à l’Institut, et après ? Résultats d’une enquête sur le devenir des membres

Conclusion

Bibliographie

Annexes
1. Liste des présidents du Conseil de fondation
2. Liste des directeurs
3. Liste des responsables scientifiques et artistiques
4. Liste des administrateurs
5. Liste des bibliothécaires
6. Liste des membres (1947-2013)

117903-87


 

 

 

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