Introduction
Désœuvrer l'expressivité du cinéma
Les limites de la raison anti-orientaliste
I. Logique médiatique de la destruction
Gosses de Tokyo : les personnages et la prise cinématographique
Une auberge à Tokyo : la puissance du faux
Le goût du riz au thé vert : où vont les émotions si elles ne sont pas dans le mélodrame ?
II. Unité familiale et médium cinématographique
Les frères et sœurs Toda : la famille comme « lieu relationnel »
Récit d'un propriétaire : amour (filial), singularité, contingence
Été précoce : (dis)continuité filmique et éclatement familial
Dispositif cinématographique et communauté
III. Innovations techniques et primitivité du cinéma
La technique moderne comme conditionnement
Le rouge de Fleurs d'équinoxe
Le fils unique : le parlant comme déception
Une réussite sociale minée par le bruit
L’intrusion de La vie tendre et pathétique
La déception du parlant
IV. Bonjour, le cinéma et le régime médiatique de la télévision
Passage par Tokyo-ga : quel ordre pour quelles images ?
Un cinéma aux confins de l’ordre et du désordre
Plaisanter avec le sens : le mime, les pets et la prière
Télévision et expérience du commun
Les expressions anglaises : « I love you! », dit Isamu
V. Voyage à Tokyo : désœuvrer l’expressivité du cinéma
L’invisibilité de Tokyo : un séjour impossible
La visite en autobus : un point de vue impersonnel
Noriko, Shigé et le temps
Sur la passerelle d’Ueno : qu’est-ce qu’un mouvement ?
Un cinéma « communautaire » : la manière d’Ozu
Conclusion
Filmographie d’Ozu Yasujirô
Bibliographie
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