|
Daniel Arasse et les plaisirs de la peinture |
|
Préface — Philippe Morel Introduction. Un regard sur un regard Des premiers maîtres aux premières problématiques Pierre Francastel, premier maître Pensée figurative, ordre visuel, imagination et méthode Le langage non discursif L'art n'est pas un double de la réalité mais un relais Temporalités du langage figuratif La pensée de la peinture précède la théorie Contexte historique et imaginaire figuratif Théorie de l'art et méthode Studi Masoliniani Le Masolino de Roberto Longhi Francastel et Masolino Figure et structure de l'espace dans l'art de Masolino da Panicale, diplôme d’études supérieures, Daniel Arasse, mai1967 L’espace de l’œuvre déterminé par la place de l’œuvre dans l’espace Le Banquet d’Hérode et l’espace dans l’œuvre Perspective et histoire Andre Chastel, modele en creux et garde-fou Henri Focillon «Le contenu fondamental de la forme est le contenu formel» Contre les catégories formalistes de Heinrich Wölfflin Contre la conception linéaire de l’Histoire, logique des influences et iconographie Contre la méthode? C’est l’œuvre qui dicte la démarche à suivre L’éloignement méthodologique (1967-1978) Le débat sur la Renaissance et l’histoire?: André Chastel, un garde-fou Mémoire et histoire, « la critique de l’imagination et la fin de la Renaissance » Saint Bernardin de Sienne et le problème du portrait : thèses arassiennes Saint Bernardin trait pour trait Ressemblance et portrait Louis Marin Henri Zerner Daniel Arasse La tavoletta col nome di Giesù Art de la mémoire et portrait Avete voi veduta quell’Annunziata che è al duomo…?: images et procédés mnémoniques chez saint Bernardin de Sienne Portrait et mémoire Histoire de l’art et histoire de l’art de la mémoire… de Chastel en Marin « Ars memoriae et symboles visuels » Jean-Philippe Antoine, Ars memoriae : image, espace, figure en Italie (1250-1450) Vers une histoire de l’imagination Apostille : Diderot et l’imagination Images et imagination Le dialogue, déclencheur de pensée et de regard « Cara vecchia Firenze, bonjour ! E l’Istituto Francese passò all’attacco ». Daniel Arasse à la direction de l’Institut français de Florence Cinéma Rencontres à l’Institut Ciao Raffaello : la naissance de l’« anachronisme contrôlé » dans la pratique arassienne Corps et dé-corps : nobles florentins et guillotine La noblesse florentine La louisette Singularité et désingularisation Ligne, spirale et labyrinthe : morphologies et monographies L’historien dans le sujet : assimiler sa démarche à celle de son objet d’étude L’ambition de Vermeer, une « singulière banalité » Léonard et la connaissance « spiralée » Le dédale d’Anselm Kiefer Vision, savoirs et pensée de la peinture chez Vermeer et Léonard de Vinci L’ambition d’Arasse/Vermeer Le rôle de la connaissance chez Arasse/Léonard La Joconde Annonciations italiennes (1971-1999) La genèse d’une intuition L’Annunciazione in Toscana (1986) « Une histoire de perspective » La perspective : une réflexion in praesentia 1993, hommage à Louis Marin L’ouvrage de 1999 Vers une théorie arassienne de la costruzione legittima Écarts 1 : trajectoires de colombes Après l’iconologie Iconographie/iconologie Premières critiques Vers une iconographie des opacités Écarts 2 : l’historien et le bizarre « Lorenzo Lotto dans ses bizarreries » Daniel Arasse à l’épreuve de Piero di Cosimo Retour à Vasari, Piero di Cosimo a parte a parte Andrea Mantegna et le débat théorique autour de La Chambre des époux Sur quelques particularités dialogiques de On n’y voit rien La part opaque du signe : Daniel Arasse, Louis Marin et Hubert Damisch Piero della Francesca entre peinture, histoire et théorie Têtes coupées et théorie : sur le regard qui n’y voit pas Daniel Arasse, lecteur de Louis Marin Sur la spécificité du langage pictural : un après-Francastel ? L’œuvre contient sa propre théorie Science de l’art et sémiologie du visuel Transparences et opacités Champs des possibles de l’objet théorique : trois effets d’opacité Nuage, marge, nombrils, ou « comment donc le passé "devient-il" objet théorique » Le /nuage/ La marge Giovanni Bellini, Pietà Raphaël, La Madone Sixtine Titien, la Vénus d’Urbin Objets théoriques arassiens : invention du détail et théorie du regard L’invention du nombril-œil La peinture nous regarde Photographier la peinture Plaisirs et désirs de la peinture : une théorie du regard Pour une histoire rapprochée de la peinture Un paradigme qui grince : de l’impossible typologie du détail Un détail peint peut ne pas avoir été vu : quelques particolari Théorie du particolare Le plaisir Le reflet retrouvé La Dentellière Le pan Le détail?: clé ou porte?? Rebuts «[…] un détail "vu" peut ne pas avoir été "fait"» : quelques dettagli Écarts 3 : les restes et les nœuds de la peinture Pour une iconographie analytique Écarts 4 : seuils du sujet, le commanditaire, l’artiste et l’historien Un studiolo surdéterminé Signatures et proxémie Excentricités Investissements Transgressions du regard La création, faute et pulsion La prudence de Titien : combinaisons du songe et « arrière-pensées » de la peinture Envisager la peinture : « De quoi un historien fait-il l’histoire quand il pratique l’histoire de l’art ?» Vers une théorie du regard : outils Plaisirs Écarts 5 : synthèse Anachronismes L’historien écrivain Vers une méthode : procédés L’historien tisserand : trames, intrigue et événement Contre la méthode fermée, la « rigueur instinctive » comme méthode Théorie de l’art/histoire des œuvres Vers une méthode : principes Principe de singularité : interpréter historiquement l’exception Principe d’évidence : le tableau est le véritable document Principe de subjectivité : la surprise, maîtresse de vérité Principe de connaissance : la peinture in-forme la pensée, l’historien envisage la peinture Conclusion. L’art dans ses œuvres Postface — Yves Hersant |
||
126176-09 |