Exposer pour exporter



Exposer pour exporter

Culture visuelle et expansion commerciale en Suisse (1908-1939)


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Liste des abréviations

Introduction

Historiographie
Problématique et hypothèses
Définition du corpus et état des sources
Plan et structure

Partie I: Genèse et développement de la politique d'exposition en Suisse (1848-1914)

Chapitre 1 : L'exposition, laboratoire de la politique commerciale et artistique (1848-1914)

1.1. Aux origines de la politique d'exposition en Suisse
1.1.1. De la foire à l'exposition moderne : entre encouragement artistique et industriel (1800-1848)
1.1.2. Sociétés artistiques et expositions : vers une centralisation de la « politique des arts » (1848-1887)
1.1.3. Internationalisation des Beaux-Arts helvétiques et expositions universelles
1.1.3.1. Culture d'exposition et culture artistique
1.1.3.2. Formation professionnelle et Beaux-arts
1.1.4. Présence de la Suisse aux premières expositions universelles (1851-1873)
1.1.4.1. La consécration du paradigme libre-échangiste de l'exposition universelle
1.1.4.2. L’organisation des participations suisses aux expositions universelles : entre initiative privée et intervention étatique
1.1.4.3. Structuration des exportations par produits et catégories d’exposants
1.2. Crise économique et « crise des expositions » (1870-1880)
1.2.1. L’exposition universelle contestée : « fatigue des expositions » et diversification des formes de l’exhibition industrielle
1.2.1.1. Crise économique et structuration nationale du patronat
1.2.1.2. La « fatigue des expositions » et les premières revendications en faveurs d’une réglementation internationale des expositions
1.2.2. L’exposition spécialisée au service de l’ouverture des débouchés
1.2.3. Les arts et métiers face à la crise : encouragement économique, formation professionnelle et musées industriels
1.3. L’invention des expositions nationales : culture industrielle et organisation commerciale
1.3.1. L’Exposition nationale de Zurich 1883 : une réponse à la « fatigue des expositions » ?
1.3.1.1. Les enjeux de la première exposition nationale
1.3.1.2 Au-delà de l’exposition nationale : le tournant conjoncturel de 1885
1.3.2. La représentation collective comme modèle d’organisation des arts et métiers
1.3.2.1. Eduard Boos-Jegher, chantre de l’exposition collective
1.3.2.2. L’exposition industrielle cantonale de Zurich (1894) : une exposition nationale des arts et métiers ?
1.3.3. La politique d’exposition au prisme de l’encouragement aux Beaux-Arts (1887-1914)
1.3.3.1. Vers une centralisation de la politique artistique : la « Pétition Buchser » (1883)
1.3.3.2. Le Message de 1887 sur l’encouragement des Beaux-Arts
1.4. Du chalet au Village suisse0
1.4.1. Le Village suisse de l’exposition nationale de 1896 ou la recherche d’un « style suisse »
1.4.1.2. L’exposition nationale de 1896 et la consécration de l’architecture régionaliste
1.4.1.3. Eduard Boos-Jegher et l’exposition nationale de 1896
1.5. L’institutionnalisation de politique d’exposition en Suisse : entre structuration internationale des élites patronales et centralisation économique : 1906-1908
1.5.1. A la charnière du « long 19e siècle des expositions » : l’exposition internationale de Milan (1906)
1.5.1.1. Le « moment » 1906
1.5.1.2. Les enjeux de la participation suisse à l’exposition internationale de Milan (1906)
1.5.2. La section suisse au prisme de ses détracteurs
1.5.3. Le deuxième congrès international des Chambres de commerce et le projet d’une réglementation internationale des expositions (1906)
1.5.4. La création de la Fédération internationale des comités permanents d’exposition (1908) : vers une entente patronale internationale ?
1.5.5. Centralisation et institutionnalisation de la politique d’exposition : la création de l’Office central suisse pour les expositions (1908)
1.5.5.1. L’Office central suisse pour les expositions : « un conseiller sûr et capable »
1.5.5.2. L’institutionnalisation de la politique d’exposition au prisme des modèles internationaux
1.5.5.3. Les acteurs de l’Office central suisse pour les expositions
1.5.5.4. Missions et moyens d’action de l’OCSE
1.5.5.5. L’OCSE : un « ambassadeur » des intérêts suisses à l’étranger
1.6. L’exposition nationale de Berne (1914) : épilogue
1.6.1. Exposer collectivement : un principe de « solidarité » ou l’affirmation d’un style ?
1.6.2. L’exposition collective comme principe d’organisation

Partie II: Economie de guerre et politique d’exposition : de l’encouragement des arts appliqués à la réorganisation de la propagande commerciale (1914-1925)

Introduction

Chapitre 2. Politique artistique, institutionnalisation des arts appliqués et lutte contre la « concurrence étrangère »

Introduction
2.1. Politique d’exposition et institutionnalisation des arts appliqués en Suisse (1913-1919)
2.1.1. L’Œuvre, le SWB et l’émergence d’un mouvement national des arts appliqués
2.1.1.1. Vers un mouvement structuré : les enjeux de la réforme des arts appliqués au tournant du siècle
2.1.1.2. Les débuts de L’Œuvre et du Schweizerischer Werkbund (c. 1913)
2.1.2. Défendre les arts appliqués romands : les premières années de L’Œuvre
2.1.2.1. La réception de l’exposition nationale de 1914 dans le Bulletin de L’Œuvre et l’émergence de la question identitaire
2.1.2.2. Concilier l’art et l’industrie ? Ecueils et contradictions du programme romand des arts appliqués
2.2. Institutionnalisation des arts appliqués et ajustements de la politique artistique à l’économie de guerre (1917-1919)
2.2.1. La politique d’encouragement des arts appliqués : entre politique artistique et soutien aux arts et métiers
2.2.1.1. Le Message sur « l’encouragement au développement des arts appliquées » (1917)
2.2.1.2. L’ordonnance de 1919 et la création de la Commission fédérale des arts appliqués
2.2.1.3. L’encouragement des arts appliqués à l’aune de la lutte contre l’Überfremdung économique
2.3. Les arts appliqués romands face à l’industrie : entre repli identitaire et opportunité économique (1921-1923). Le cas de la première exposition nationale d’art appliqué
2.3.1. L’exposition nationale d’art appliqué de Lausanne et l’échec d’une entente nationale (1922)
2.3.1.1. L’ENAA : un premier pas vers la réorientation des arts appliqués romands
2.3.1.2. Le discours sur les Beaux-Arts comme stratégie de distinction
2.3.1.3. L’ENAA : consécration et division du mouvement des arts appliqués

Chapitre 3. Economie de guerre et propagande : vers une décentralisation de la politique d’exposition (1914-1925)

Introduction
3.1 Réformer la propagande : économie de guerre et organisation commerciale, 1914-1917
3.1.1. Collecter et renseigner : de l’Office central suisse des expositions au Bureau de renseignements pour l’achat et la vente de marchandises (1915)
3.1.1.1. Economie de guerre et bureaux de renseignements
3.1.1.2. Le Bureau de renseignements pour l’achat et la vente de marchandises (1914)
3.1.2. Documenter et diffuser : l’essor des publications commerciales
3.1.2.1. Les annuaires industriels, répertoires de l’activité commerciale
3.1.2.2. Les périodiques illustrés et les revues économiques
3.1.3. Stimuler le marché national. La Semaine suisse, vitrine de la production nationale
3.1.3.1. La Semaine suisse : une « exposition nationale décentralisée »
3.1.3.2. La vitrine comme moyen de propagande
3.2. De l’exposition à la foire : vers un nouveau paradigme de l’exhibition industrielle (1915-1925)
3.2.1. Les participations suisses aux foires internationales : préambule
3.2.2. Le projet d’une foire nationale : l’affrontement Bâle - Lausanne
3.2.2.1. Les acteurs de la foire nationale
3.2.2.2. Le Comptoir vaudois d’échantillons (1916-1918)
3.2.2.3. Le projet d’une Foire nationale itinérante (1917)
3.2.3.4 De la foire nationale à la foire d’exportation : les débuts de la Foire suisse d’échantillons à Bâle (1917-1925)
3.2.3. Le Bureau industriel suisse et le Comptoir suisse des industries alimentaires et agricoles : une contre-offensive romande à l’« hégémonie » bâloise
3.2.3.1. Le Comptoir suisse et la constitution d’un « bloc romand »
3.2.3.2. Le Bureau industriel suisse (1919)
3.2.3.3. Le Comptoir suisse : une foire nationale à Lausanne
3.3. La participation suisse à l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels de Paris (1925) : un rendez-vous manqué
3.3.1. La participation suisse à l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes : étude de cas
3.3.2. Entre promotion commerciale et représentation artistique. L’affrontement de la Commission fédérale des arts appliqués et de l’Office des expositions
3.3.2.1. L’organisation de la participation suisse
3.3.2.2. La Commission de l’Exposition
3.3.2.3. L’industrie d’exportation démobilisée : revers et déboires de la section suisse
3.3.3. L’Œuvre et le Schweizerischer Werkbund à Paris : vers un délitement du front des arts appliqués
3.3.4. Entre régionalisme et architecture moderne : le pavillon (suisse) du tourisme

 

Partie III: Rationaliser la propagande par l’exposition : organisation commerciale et « architecture nouvelle » (1927-1939)

Introduction

Chapitre 4. Rationalisation, centralisation et action collective : L’OSEC et la politique d’exposition au prisme des réformes de propagande : 1927-1939

Introduction
4.1. L’Office suisse d’expansion commerciale et la mise en œuvre d’une « propagande rationnelle » : l’action collective au service de l’efficience
4.1.1 Professionnalisation de la publicité et expansion commerciale
4.1.1.1. Circulation des théories psychotechniques et structuration du champ publicitaire en Suisse autour de 1920
4.1.1.2. De l’affiche à l’étalage : l’application des méthodes psychotechniques à la publicité. Le cas de la Section pour la psychologie de la publicité de l’Institut Psychotechnique de Zurich (1923)
4.1.1.3. Les conditions  d’émergence d’une « réclame artistique » : structuration professionnelle et légitimation de la pratique publicitaire
4.1.2. L’OSEC : un acteur central de la politique commerciale extérieure
4.1.2.1. L’expansion commerciale : une doctrine au service de l’efficience
4.1.2.2. Des Conférences pour l’expansion économique  (1923 et 1924) à la création de l’OSEC (1927) : genèse d’une gestion coordonnée de la propagande
4.1.2.3. L’OSEC, une organisation paraétatique au service de l’industrie privée
4.2. La rationalisation de la propagande au prisme de l’organisation commerciale
4.2.1. Rationaliser la propagande : centralisation économique et action collective
4.2.1.1. Propagande collective et nécessités commerciales
4.2.1.2. Propagande collective  et modèle économique
4.2.2. Les publications, films et imprimés de l’OSEC, instruments d’une « propagande rationnelle »
4.2.2.1. Propagande collective et film industriel
4.2.2.2. Stratégie éditoriale et propagande commerciale : les publications de l’OSEC
4.2.2.4. Formes visuelles et psychologie nationale : les imprimés de l’OSEC
4.2.2.5. « Agir rapidement » : dévaluation du franc suisse et relance de la propagande touristique et commerciale. Le tournant de 1936.
4.3. « Rationaliser les expositions » : réforme et centralisation de la politique des foires et des expositions (1927-1934)
4.3.1. Politique d’exposition et expansion commerciale : 1927-1934
4.3.1.1. Meinrad G. Lienert : un acteur central de la politique d’exposition
4.3.1.2. L’industrie d’exportation et la « rationalisation des expositions »
4.3.1.3. La Convention internationale sur les expositions (1928)
4.3.1.4. La Commission des foires et expositions de l’OSEC (1928)
4.3.1.5. L’arrêté fédéral sur la « rationalisation des expositions » (1934)
4.3.2. Rationalisation des foires et standardisation du matériel d’exposition
4.3.2.1. L’OSEC et les participations suisses aux foires internationales, 1927-1939
4.3.2.2. Participation collective et standardisation du matériel d’exposition

Chapitre 5. La « rationalisation des expositions » au prisme de la « construction nouvelle » : 1927-1939

Introduction
5.1. L’OSEC, la CFAA, L’Œuvre et le SWB : vers une reconfiguration des conditions de la politique d’exposition
5.1.1. Politique d’exposition et mouvement des arts appliqués (1925-1929)
5.1.1.1. Polarisation du champ des arts appliqués, crise institutionnelle et repositionnement des acteurs
5.1.1.2. L’Œuvre et le SWB face à la crise : entre alliance et concurrence
5.1.1.3. Le débat sur le mouvement moderne : divisions et hétérogénéité des discours (1928)
5.1.2. L’efficience visuelle au service de l’expansion commerciale : l’OSEC, le Schweizerischer Werkbund et la construction d’un langage commun
5.1.2.1. Les participations suisses aux expositions internationales 1928-1937 : survol et enjeux de la représentation à l’étranger
5.1.2.2. La participation suisse à l’exposition Pressa de Cologne (1928) : aux sources d’une collaboration
5.1.2.3. Barcelone 1929 : l’architecture d’exposition comme facteur d’unification
5.1.2.4. Liège 1930 : l’affirmation du principe pavillonnaire
5.1.2.5. Bruxelles 1935 : affirmation et contestation du « style suisse »
5.1.3. « Die Kollektivausstellung als thematische Ausstellung ». Meinrad G. Lienert, Hans Hofmann et l’exposition nationale suisse : vers la formulation d’un « style suisse » conforme aux objectifs de l’expansion commerciale
5.2. Etude de cas. La participation suisse à l’exposition internationale des arts et techniques dans la vie moderne (Paris, 1937) : pour une définition culturelle de la politique d’exposition
5.2.1. La Suisse à Paris : un Sonderfall de la politique d’exposition de l’entre-deux-guerres ?
5.2.1.1. Les enjeux de la participation suisse à l’exposition de Paris
5.2.1.2. Une exposition romande en France ? Le projet initial de Gonzague de Reynold et Alexandre Cingria
5.2.1.3. Paris 1925 - Paris 1937 : ruptures et continuités du débat sur les expositions
5.2.2. Le concours d’architecture : un instrument au service du « style suisse » d’exposition ?
5.2.3. Le pavillon suisse de Paris : un pastiche du « style suisse » ?
5.2.3.1. La conception générale du pavillon
5.2.3.2 « Visages de la Suisse » : les arts graphiques au service de la « publicité culturelle »
5.2.4. La réception du pavillon suisse de Paris en Suisse romande : politisation du débat sur l’architecture moderne et contestation du « style suisse »
5.2.4.1. Vie et Le Curieux : deux lieux centraux de la réception critique en Suisse romande
5.2.5. La défense de l’architecture romande à l’exposition nationale : l’échec de la stratégie identitaire (1937-1939)
5.3. Autour de l’exposition nationale de 1939 : de l’exposition thématique à l’exposition organique. Propagande culturelle et expansion commerciale
5.3.1. L’émergence du concept d’exposition « organique » en perspective
5.3.1.1 Vers une conception « organique » de l’exposition
5.3.1.2. La conception « organique » de l’exposition : un modèle transnational ?
5.3.1.3. « Heimat und Volk », la consécration de l’exposition organique
5.3.1.4. L’exposition nationale de 1939 : Kulturpropaganda et expansion commerciale
5.3.1.5. L’exposition nationale comme « communauté de travail » : la propagande commerciale au prisme de la diplomatie culturelle
5.3.2. L’exposition nationale après la Landi : entre propagande commerciale et culturelle
5.3.2.1. L’OSEC aux avant-postes de la Kulturpropaganda ?

Conclusion

Bibliographie

Annexes

119489-87


 

 

 

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