Préface de Jacques-Guy Petit
Aristocratie déclinante et bourgeoisies triomphantes : la magistrature, bastion des « classes dirigeantes » (1848-1878)
- De l'horizon familial au choix d’un « état » : reproduction sociale et continuité judiciaire
- Les stratégies matrimoniales : exclusivisme des réseaux sociaux et autonomie des milieux judiciaires
- Réalités sociales et parcours professionnels : une magistrature de notables, un corps immobile
Confrontation des temps judiciaire et politique : la magistrature entre soubresauts et révolution (1848-1906)
- Les magistrats angevins et la parenthèse républicaine de 1848
- Louis-Napoléon et la magistrature : la victoire de l’ordre restauré (1849-1852)
- De la Défense nationale à l’Ordre moral : la valse-hésitation judiciaire
- Des magistrats au chevet de la « République des ducs » (1875-1879)
- La fronde judiciaire angevine face aux décrets anti-congréganistes de 1880
- « Délivrez-nous de la réaction ! » : l’Anjou, la République conquérante et ses juges
Vers l’avènement de « nouvelles couches » judiciaires ? Le Palais au carrefour d’une recomposition des élites (1879-1906)
- Entre ouverture sociale et promotion républicaine : une magistrature provinciale renouvelée
- De la sélectivité sociale à la légitimité des savoirs : méritocratie et professionnalisation
- La magistrature « fin de siècle » ou l’identité professionnelle du juge en mutation
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