Introduction
Partie 1. Tradition érudite et premiers projets coloniaux (1780-1840)
Chapitre I. L'arabe à la veille de l'expédition d'Égypte : langue sacrée et langue commerciale
Paris vers 1780 : un environnement favorable
Face à la Révolution française : des réactions partagées
La fondation de l'École des langues orientales : un projet modéré
Entre tradition et idéologie : Silvestre de Sacy et l'arabe comme langue nationale
Chapitre II. De l'expédition d’Égypte à la conquête d’Alger : le développement d’un milieu orientaliste-oriental
Des études tenues en faveur (1795-1815)
Entre libéralisme et catholicisme (1815-1830)
Chapitre III. Un mouvement d’intérêt pour les sciences et la littérature arabe
Un trésor scientifique à redécouvrir
Poétique arabe et renaissance littéraire
Quitter l’Arabie pour la Grèce ?
Paris, capitale européenne des études arabes
Partie 2. Les études arabes à l’épreuve de l’occupation algérienne : science, guerre et colonisation (1830-1870)
Chapitre IV. Hésitations, dissensions politiques et métissages
L’expédition d’Alger : un mauvais remake ?
Radioscopie des interprètes de la conquête
Une mosaïque orientale : Égyptiens, Marseillais, Juifs et Maures
Une génération d’officiers arabisants : des agents de fusion ou de domination ?
Chapitre V. Les années Guizot : accompagner la régénération d’une aristocratie arabe éclairée
Figure idéale de l’interprète médiateur et effective européanisation du corps
Les arabisants et l’instruction des Arabes à Paris (1838-1847)
Interrelations arabes-françaises à Alger, Constantine et Oran
Du Moniteur algérien au Mobacher
Le Mobacher, pilier de la politique arabe-française
Constituer une bibliothèque arabe-française
Modèles de médiateurs entre Machreq et Maghreb, Orient et Occident
Une vision mélancolique du projet arabe-français
Chapitre VI L’arabe après 1848 : vers une langue vivante étrangère ?
La révolution et ses effets en métropole
Un enseignement qui ne se diffuse pas dans les établissements secondaires
Face au français : l’arabe comme langue moderne en Algérie
Du projet d’une administration arabophone à l’instauration de primes
Francisation du Mobacher
La structuration d’un enseignement musulman français
Signes de reflux
Quelle langue arabe pour l’avenir ?
Des clivages durables
Modes de collaboration
Illusions perdues et reclassements
Partie 3. Les arabisants entre académisme et mission civilisatrice (vers 1870 - vers 1930)
Chapitre VII. L’enseignement de l’arabe en métropole : entre intégration au mouvement scientifique moderne et orientation coloniale
La réorganisation des enseignements à Paris
Institution de l’École pratique des hautes études et tournant savant
L’institution des congrès des orientalistes
Chapitre VIII. En dehors de Paris et d’Alger : instituts coloniaux de province et établissements scientifiques du Proche-Orient (1878-1914)
Les études arabes en province : faiblesse des universités et relais des instituts coloniaux
Un nouvel institut scientifique : l’École du Caire
Le relais des congrégations religieuses
Chapitre IX. L’École d’Alger, prestige colonial et rayonnement international
Fondation et premiers pas de l’École des lettres (1880-1894)
L’École d’Alger : un pôle savant autour de René Basset
Les arabisants et la réforme de l’islam
Un nouveau médiateur : le professeur d’arabe
Conclusion. Fin d’un âge d’or et perspectives du nouveau siècle
Épanouissement et fragilité de la science arabisante (1900-1914)
Replis d’après-guerre
Crise de l’arabe dans l’enseignement secondaire français
Sources et bibliographie
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