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Jeux et enjeux de mémoire à Gaza |
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1. Introduction : Construction de l'objet : aspects théoriques, démarche et questions épistémologiques
2. Comment peut-on être Palestinien ? La réponse des sciences humaines 2.1 Des réfugiés comme objet anthropologique 2.2 De la Palestine dans les sciences humaines 2.3 Des réfugiés palestiniens dans les sciences sociales 2.3.1 L'objet « réfugié palestinien » au-delà des apparentes évidences 2.3.2 Les réfugiés palestiniens dans la littérature
3. L'anthropologie d'un village dérobé 3.1 Le village comme lieu de mémoire 3.2 Barbara comme objet anthropologique 3.3 Barbara dans les « livres du souvenir » 3.4 Sous Israël Barbara 3.5 Une anthropologie sous contrainte du politique 3.5.1 Négocier le « terrain » : entre construction scientifique et exigences politiques 3.5.2 Restituer le « terrain » : quelle part pour l'objectivité et la subjectivité ? 3.6 Les principaux indicateurs de la mémoire 3.6.1 Histoire de Barbara et construction de la mémoire 3.6.2 Ethnographie de la vie quotidienne 3.6.3 Construction de l'identité nationale et perspectives d'avenir 3.6.4 Les stratégies de l'Autorité palestinienne Des récits personnels aux récits nationalistes : construction de la mémoire en miroir
4. Les acteurs de la mémoire villageoise 4.1 Jil al-Nakba : entre histoire et mémoire 4.1.1 Elite traditionnelle : rapport de pouvoir et de savoir 4.1.2 Le mukhtâr : contrôle du pouvoir et du savoir 4.1.3 Les vieux paysans : mises en scène de la mémoire 4.2 Jil al-Intifada : des récits aux revendications 4.3 Al-'Aydin : en quête de légitimité
5. Les récits de la mémoire villageoise 5.1 La terre source de vie et de bonheur 5.2 L'apparente absence de partage sexuel des tâches : « nous sommes comme les hommes » 5.3 Du paysan au réfugié : quelle identité aujourd'hui ? 5.4 De l’éloquence des silences de la mémoire 5.4.1 Les relations avec les Juifs 5.4.2 L’inénarrable Nakba 5.4.3 Une vie presque parfaite
6. Le récit sioniste : « Une terre sans peuple pour un peuple sans terre » 6.1 La construction sioniste du passé 6.2 De la Terre sainte à la Terre promise : la Palestine annulée 6.3 1948 : Israël se superpose à la Palestine 6.4 Arbre pour arbre ! 6.5 Le paysage à l’encontre de la paix
7. Le récit nationaliste palestinien : Une terre ancestrale pour un peuple de paysans 7.1 Les prémices du nationalisme palestinien : construction de l’image du paysan romanticisé 7.2 La Nakba : le paysan est mort, vive le paysan ! 7.3 Emblèmes ruraux et palestinité « authentique » : trajectoire et signification d’objets symboliques 7.3.1 Le thôb : de la distinction identitaire à la distinction sociale 7.3.2 Le keffieh : de la coiffe paysanne au symbole de la résistance nationale Jeux et enjeux de mémoire : la construction de l’état et la rhétorique du passé
8. La commémoration du cinquantenaire de la Nakba : la mémoire omniprésente 8.1 Le contexte social et politique dans la bande de Gaza : entre désillusions et révolution 8.2 Le cinquantenaire de la Nakba : entre explosion mémorielle et recodification du passé 8.2.1 Le récit officiel 8.2.2 Le récit « semi-officiel » 8.2.3 Les initiatives non officielles 8.3 La représentation des femmes dans les récits mémoriels de la commémoration 8.3.1 Les textes de la commémoration 8.3.2 Rhétorique visuelle de la commémoration
9. Construction de l’Etat et rhétorique de la tradition 9.1 Mise en place et institutionnalisation du pouvoir 9.2 Les élections au Conseil législatif 9.3 Les institutions judiciaires et leurs pendants « traditionnels » 9.4 Les associations villageoises comme courroie de transmission entre l’Etat et les citoyens 9.5 Quel Etat pour quelle Palestine ?
Conclusion |
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