Bernadette Hidalgo-Bachs et Catherine Milokvitch-Rioux – Préface
Partie 1 : Sociologie, anthropologie, psychiatrie et approches philosophiques du deuil
Gaston Pineau et Valériane Lecoq – Le deuil, entre histoires de mort et de vie ;
Maria Dolores Muñoz Jiménez – Une enquête anthropologique et la construction de « textes » sur le deuil ;
Mélissa Fox-Muraton – « Elle reviendra. Bien sûr » : éthique(s) et esthétique(s) de la répétition dans le deuil ;
Pierre Garrigues – L'Avenir dure longtemps : pour une pratique matérialiste du deuil ?
Bernadette Hidalgo-Bachs – Miguel de Unamuno : expression du deuil et existentialisme chrétien.
Partie 2 : Poésie, poétiques contemporaines du deuil
Marie-Claire Zimmermann – Le deuil dans l'œuvre poétique de Salvador Espriu : Les hores (1952, 1955) ;
Estrella Massip I Graupera – L'écriture du deuil dans Llibre d'absenciès de Miquel Martí i Pol ;
Lina Iglesias – Entre ombre et absence : l'écriture d'un entre-deux du deuil dans Niño y sombras de Concha Méndez ;
Pascal Rannou – Comment la poésie dit-elle le deuil de l'être aimé ? L'expression poétique du deuil chez quelques poètes du XXe siècle ;
Alexandre Massipe – Le deuil éluardien « De l’horizon d’un homme à l’horizon de tous » ;
Amélie Dorais – Philippe Jaccottet : la poésie, voix donnée à la mort ;
Lydia Lamontagne – Jacques Brault : « Le chemin de mémoire » ;
Marie Joqueviel-Bourjea – « Nous ne vieillirons pas ensemble » (Réda, Deguy, Roubaud, Esteban) ;
Jean-Luc Pestel – Le gisant ou le thrène : permanence et variations orphiques chez Michel Deguy ;
Michèle Monte – Distance et émotion dans Une petite fille silencieuse de James Sacré ;
Benoît Conort – « Composer (avec) le temps du deuil ». Bernard Chambaz ou Le deuil du fils ;
Serge Bourjea – « Ein Grab in den Lüften »;
Sylvie Besson – « Cette vie sans vie qui reste » : écriture de la trace ou esthétique de la trace chez Alain Duault ;
Kelly Basilio – Les « voix chères qui se sont tues ».
Partie 3 : Écritures narratives, dramaturgies et mise en fiction du deuil
Colette Guedj – L’impossible « travail du deuil » dans Le baiser papillon ;
Pierre-Louis Fort – La dernière leçon de Noëlle Châtelet : écrire le deuil face à « un geste peu commun » ;
Maxime Decout – Les chemins du deuil chez Albert Cohen : de l’écueil d’un moi forclos dans la mort de l’autre à l’accueil responsable des autres ;
Maryline Heck – W ou le souvenir d’enfance de Georges Perec : le blanc, le neutre ou comment écrire l’absence ;
Geneviève Dubosclard – L’écrit du deuil dans les romans de Claude Simon ;
Jawad Tlemsani-Cantin – Cendres et lumière. L’écriture du deuil dans Fleurs de tempête de Philippe Le Guillou ;
Simona Jisa – Deuil paternel et maternel chez Jean Rouaud ;
Céline Véran-Boussaadia – Écrire le deuil pour Philippe Claudel ou la relation aux autres. Étude de Quelques-uns des cent regrets (2000) ;
Isabelle Bernard-Rabadi – L’écriture du deuil chez Thomas B. Reverdy ;
Nathalie Fontane-Wacker – La mort au coeur des vivants : le deuil dans l’œuvre romanesque et théâtrale de Marie Ndiaye ;
Felipe Aparicio Nevado – De l’obsession à la conjuration du deuil dans l’écriture de Miguel Delibes ;
Natalie Noyaret – Con mi madre, de Soledad Puértolas : la pièce maîtresse d’un travail de deuil ;
Geneviève Fabry – Figures du deuil dans deux récits de Carlos Fuentes ;
Carole Viñals – Négation du temps et écriture du deuil dans Un mal año para Miki de José Ovejero (2003) ;
Yves Clavaron – Le deuil du père dans le roman beur ;
Catherine Milkovitch-Rioux – Les fables du deuil dans l’œuvre d’Assia Djebar ;
Olivier Ammour-Mayeur – Les indicibles du deuil, ou ce qui ne passe pas dans la matité de la langue (Ph. Forest / Tsushima Y.) ;
Philippe Forest – Dix ans après : De L’enfant éternel à Tous les enfants sauf un. Sept propositions pour une poétique du deuil. |