Cet ouvrage étudie les rapports que les machines nouent avec les corps, faits d’ajustements et d’adaptations réciproques. En décuplant les capacités du corps, les machines s’y substituent. Elles étendent son aire d’influence, déplacent les frontières corporelles ou donnent des images inédites d’un intérieur du corps. Au-delà des appréciations morales dont elles ont constamment été l’objet – alternativement perçues comme libératrices et aliénantes – cet ouvrage se propose ainsi d’inclure les machines dans l’histoire d’une anthropologie du corps contemporain.

Avec une préface d’Alain Corbin.