Les relations économiques entretenues entre deux pays, pour modestes qu’elles soient, entraînent nécessairement des phénomènes migratoires souvent mal connus car difficiles à saisir dans leur complexité. Une étude des hommes et des femmes établis hors de chez eux peut néanmoins fournir de précieuses indications sur les implications économiques des phénomènes interculturels.À l’issue de cette enquête portant sur les personnels d’entreprises en France et en Norvège, on peut se demander si l’internationalisation est un creuset culturel, source de compréhension mutuelle des différences de comportement, ou si, au contraire, ce type d’échange ne contribue à accroître la conscience de sa propre différence.Cette enquête ne prétend pas apporter de réponse définitive, mais une contribution à un débat très actuel.