Il s'intéresse à la formation, la mise en place et au développement des institutions du système judiciaire impérial russe dans le cadre de la modernisation des confins de l'empire.
K. Solov´ev et A. Tumanova étudient le gouvernement provisoire et "l'obshchestvennost'" progressiste, en tant qu'acteurs de l'espace public au printemps 1917.
L. Livak nous entraîne au sein de l'intelligentsia russe en exil en France. Il s'attache à montrer que les expériences de la seconde guerre mondiale, divergentes pour la vaste majorité des émigrés non juifs de celles de leurs compatriotes juifs, produisirent des fractures fatales à la cohésion communautaire de la Russie en exil.
A. Streikus se demande si la censure politique soviétique était appliquée uniformément sur le territoire de l'Union soviétique et tente d'y répondre en établissant une étude comparative de l'application de cette censure en Lituanie et en Lettonie entre 1944 et 1989.
Enfin dans son étude des JO d'été de Moscou, I. Orlov démontre que ce mégaprojet du socialisme avancé et outil de la diplomatie nationale a su transmettre à l'auditoire étranger les objectifs de base de la propagande. Il met au jour les singularités de la diplomatie nationale culturelle soviétique et en quoi elle se distinguait de celle des pays occidentaux.
La rubrique Comptes rendus qui clôture le numéro présente les recensions d'une vingtaine d'ouvrages.
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