Annoncer un diagnostic grave, révéler l’existence d’un handicap invalidant, évoquer la mort toute proche, informer sur une stérilité définitive…, tous ces actes de parole, pour nécessaires qu’ils puissent être, ne sont pas pour autant faciles et ne s’improvisent pas. Il ne suffit pas de parler pour bien faire. Il ne suffit pas de se taire pour ne pas mal faire. L’information dont il s’agit, se veut justifiée par une exigence de vérité que l’on doit à autrui dans son autonomie. Or elle dévoile et voile tout à la fois, elle in-forme et déforme. Elle fait "avoir" et "être"… Et ainsi engage le sens possible de l’existence.