Cette première rencontre tenue à l’université de Laval (Québec) vise à examiner le statut et le rôle de l'Université au sein des économies et des sociétés contemporaines qui accordent une place inédite à la connaissance dont elle demeure un lieu privilégié de production. Elles mettent aussi en lumière les possibilités d'enrichissement réciproque qui résultent d'un renoncement au confort de la “tour d'ivoire” sans que pour autant soient bradées l'autonomie intellectuelle des enseignants et des chercheurs et leur liberté critique. Ces enjeux, cruciaux pour l'avenir de l'Université, se posent finalement dans un contexte de démocratisation qui amène celle-ci à repenser ses rapports avec le “monde extérieur” tout en tenant compte des conditions d'action venues avec la mondialisation.