En croisant des sources relatives à l’enseignement scolaire, à la sociabilité rurale, à la librairie religieuse, aux pratiques musicales de la vie paroissiale, ainsi qu’à leurs représentations, cet ouvrage propose une étude du plain-chant. Ses traits, stables entre le XVIe et le XIXe siècle, accompagnèrent l’émergence, l’enracinement puis l’affaiblissement d’une religion villageoise propre à la France moderne. Se jouant des frontières culturelles, le plain-chant des campagnes se révèle être, au hasard de cet incident, étroitement chevillé à la société d’Ancien Régime.