|
Balzac, suite et fin |
|
Ce livre raconte la crise d'identité d’un balzacien vieillissant. Il y est question entre autres de l’avenir des études balzaciennes et d’un type de lecture que l’auteur appelle apotropique (de apos, « loin de » et trope, « tour »). Entendons par là que le lecteur, surtout s’il est lecteur professionnel, doit faire attention à ne pas devenir l’esclave de son objet. La lecture est un acte de liberté. S’il cesse d’être libre, le lecteur étouffe. Balzac est mort d’avoir écrit La Comédie humaine ; son œuvre l’a tellement obsédé qu’elle a aussi fini par le tuer. Essayons de ne pas devenir comme lui. L’apotropie peut nous protéger contre ce risque de surinvestissement et d’enfermement monomane. Bonheur du critique institutionnel après avoir jeté son froc aux orties : le monde est soudainement devenu plus ouvert ; il reste des choses à dire sur Balzac, précisément parce qu’on a eu envie d’en finir avec Balzac. L’apotropie est une stratégie délibérément paradoxale.
Titre
Balzac, suite et fin
Collection
Signes
ISSN
12551015
Éditeur
ENS Éditions
Mots clés
Littérature française
Date de première publication du titre
01 janvier 2004
Code Identifiant de classement sujet
93 Classification thématique Thema: DNL
Support
Livre broché
ISBN-10
2-84788-053-4
ISBN-13
978-2-84788-053-3
GTIN13 (EAN13)
9782847880533
Référence
L00014-46
Date de publication
01 janvier 2004
Nombre de pages de contenu principal 156
Format
14 x 22 x 1 cm
Poids
229 gr
Prix
22,00 €
|
||
L00014-46 |
Autres titres dans...
la collection :
les domaines :
autre suggestion :
|
Revue des Sciences Humaines, n°270/avril - juin 2003 Mérimée, écrivain REVUE DES SCIENCES HUMAINES n° 270
|