La fabrique de l'art national



La fabrique de l'art national

Le nationalisme et les origines de l'histoire de l'art en France et en Allemagne (1870-1933)

Préface de Roland Recht
Avant-propos de Thomas Kirchner

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Introduction

 

Première partie : L'Italie comme problème, les études sur la Renaissance
I. La construction d'une « Renaissance française »
1. Les « véritables » origines de la Renaissance : Louis Courajod
2. À la croisée de l'histoire de l'art et de la Kulturgeschichte. Les sources italiennes de la Renaissance selon Eugène Müntz
3. Le débat sur la Renaissance à l'université. Deux thèses en histoire de l'art autour de 1900 : Louis Dimier et Paul Vitry

II. « Extraire la racine carrée de la Renaissance ». Les origines chrétiennes, médiévales et nationales de la Renaissance entre France et Allemagne
1. François d'Assise aux origines de la Renaissance : Henry Thode
2. Une Renaissance chrétienne et réaliste : Henry Thode, Émile Gebhart, Louis Courajod
3. « Eigenes und Fremdes » : définir l'art allemand au seuil du XXe siècle

III. Les Primitifs exposés à Paris et Düsseldorf. L'essor des expositions et la construction d'identités esthétiques nationales
1. L’invention des Primitifs français. Henri Bouchot, Louis Dimier et le débat sur l’« art national »
2. Le Moyen-Âge rhénan aux Kunsthistorische Ausstellungen de Düsseldorf (1902 et 1904). Paul Clemen, médiateur entre l’Allemagne et la France

IV. « Italien und wir ». Heinrich Wölfflin et le sentiment germanique de la forme
1. « Kein Kunstwerk verständlich, ohne Land, und Volk und Zeit zu kennen » : les années de formation
2. « Was Italien uns ist ». De L’art classique au Dürer : l’Allemagne face au miroir italien
3. « Eine Sittlichkeit des Sehens ». La possibilité d’un classicisme du Nord

Seconde partie : Le gothique, un enjeu national
I. Lectures du gothique au tournant du XIXe siècle
1. Un art chrétien et national. Le XIIIe siècle d’Émile Mâle
2. Wilhelm Vöge et les sources françaises du Moyen Âge monumental

II. Un art « essentiellement » germanique. Le débat sur le Spätgotik en Allemagne à l’aube du XXe siècle
1. Spätgotik, Frührenaissance : quelle place pour la Renaissance dans l’histoire de l’art allemand ?
2. Le « gotisierendes Barock » de Georg Dehio : l’Allemagne, terre d’élection de l’art gothique
3. Une Allemagne éternellement gothique ? Wilhelm Worringer et Kurt Gerstenberg au début des années 1910

III. Histoire et historiens de l’art dans la Grande Guerre : le gothique comme enjeu symbolique
1. Langage et stéréotypes d’une histoire de l’art en guerre
2. Politiques d’édition, politiques d’exposition
3. Le gothique comme l’art grec : de la représentativité nationale des styles

IV. Henri Focillon et le « Moyen Âge occidental »
1. L’expérience de la guerre et les premières études sur le Moyen Âge
2. « Une nouvelle forme de la conscience humaine » : l’Occident d’Henri Focillon
3. Art d’Occident. Apologie d’une civilisation

 

Conclusion

 

114863-02


 

 

 

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