Introduction
Naissance et nature des organisations sportives ouvrières avant 1914
1. Des développements nationaux disparates ;
2. Les influences politiques sur les cultures sportives des ouvriers : une comparaison franco-allemande ;
3. L'éphémère Internationale.
Visions et appropriations socialistes et communistes du sport ouvrier (1919-1928)
1. Les balbutiements d'un « sport révolutionnaire » sur le continent ;
2. La reconstitution de l'Internationale sportive socialiste à Lucerne ;
3. Les débuts confus de l'Internationale sportive communiste fondée à Moscou ;
4. L'impossible « front unique » ;
5. Structures et objectifs des mouvements sportifs socialiste et communiste ;
6. Un autre sport ? Le temps des (faux) espoirs ;
7. Le sport soviétique mis en scène.
Deux mouvements opposés en face des mêmes enjeux (1929-1934)
1. La « thèse du social-fascisme » et les multiples scissions à l'échelle nationale ;
2. « Berlin révolutionnaire » contre « Vienne-la-rouge » : les fêtes internationales de l’été 1931 ;
3. La carte européenne des mouvements sportifs ouvriers : une domination incomplète de la tendance socialiste ;
4. Des éléments communs de différenciation vis-à-vis du sport « bourgeois » ;
5. Idéal et réalité des pratiques sportives ouvrières au début des années 1930 ;
6. Face au fascisme.
Le « front populaire des sportifs » (1935-1939)
1. L’introduction du « sport populaire » en France et en Espagne ;
2. Le projet d’une Olympiade alternative à Barcelone et l’entrée en lice de la Gauche républicaine espagnole ;
3. L’Olympiade ouvrière d’Anvers et la participation des vedettes soviétiques : un dernier sursaut ;
4. Un mouvement sportif ouvrier atrophié.
Conclusion : la fin du « sport rouge » |