Note sur les translittérations et transcriptions du cyrillique
Lambert, Jean-Luc. Une fille solaire pour le chamane nganassane. À partir d'une analyse de lanières rituelles utilisées au moment de la grande fête nganassane, l’auteur montre que le chamane, à la fn de la nuit polaire, épouse la fille de Soleil. L’arrière-plan mythique de ce rite de renouveau peut alors être étudié et une modélisation du chamanisme est finalement proposée.
Delaby, Laurence. Esprits époux d’enfants. L’auteur s’aide d’un exemple dolgane afin de comprendre pourquoi les Ghiliak de Sakhaline fabriquent des statuettes d’époux pour les bébés qui pleurent trop.
Delaby, Laurence. Le chien du maître de la montagne. Les Ghiliak de Sibérie orientale disent que « l’ours est le chien du Maître de la montagne ». En étudiant les fonctions de deux figures ghiliakes conservées au Musée de l’Homme, un ours et un chien, l’un toujours un support d’esprit, l’autre toujours un jouet, l’auteur tente d’esquisser l’arrière-plan symbolique de ces animaux dont le rôle est parfois comparable, l’un dans le monde des esprits, l’autre dans celui des humains.
Basaeva, K. D. Rites et coutumes concernant les enfants chez les Bouriates de Cisbaïkalie. L’auteur, une ethnographe bouriate utilisant ses propres matériaux, décrit les rites de Cisbaïkalie concernant la protection des enfants et en particulier des nouveau-nés. Sont tour à tour étudiés l’accouchement, l’enterrement du placenta, la purification des relevailles, la mise au berceau et la dation du nom ainsi que les rites de protection durant la croissance (en insistant sur les amulettes et le rôle du chamane).
Suslov, I. M. Un ethnographe chez les Evenks. Ce militant soviétique, disparu à la fin des années trente, a fait œuvre d’ethnographe chez les Toungouses Evenk. Sont publiés ici des contes qu’il a recueillis dans le bassin du Iénisséi et la traduction d’un article déjà paru dans une revue de propagande athéiste de l’époque. Beffa, Marie-Lise& Delaby, Laurence. Quand Suslov étudiait les Evenks dans les années trente. Suslov, I. M. Contes chamaniques. Extraits de l’annexe du manuscrit de Suslov: Matériaux pour l’étude des représentations animistes et de la magie chamanique. Suslov, I. M. Le chamanisme: un frein à la construction du socialisme. Extrait de Antireligioznik.
Weinstein, Charles. Les Ioukaghirs. Weinstein, Charles. Le premier congrès des Ioukaghirs. Une ethnie du Grand Nord en lutte pour sa survie. Weinstein, Charles. Le premier congrès des Ioukaghirs. Compte-rendu des travaux. Weinstein, Charles. Données démographiques sur le village ioukaghir de Nélémnoïé. Zukova, L. N., Nikolaeva, I. A., Demina, L. N. Les Ioukaghirs.
Weinstein, Charles. Annexes. Weinstein, Charles. Mythes des Ioukaghirs de la taïga.
Beffa, Marie-Lise. Le concept de tänggäri « ciel » dans l’Histoire secrète des Mongols. Cet article analyse les occurrences du terme mongol tänggäri (tengri) dans l’Histoire secrète des Mongols d’après la version restituée par Paul Pelliot. Il est coutumier de créditer les Mongols – à commencer par Cinggis-qahan lui-même – d’avoir été des adorateurs du « Ciel Bleu Éternel », Dieu unique et suprême, source de la légitimité impériale et instigateur de la conquête du monde réalisée par Cinggis-qahan et ses successeurs. De surcroît l’hégémonie des Mongols aurait été décrétée par « ordre du Ciel ». Nous pensons que ce point de vue est dû à des interprétations d’historiens tardifs(principalement arabes et persans) et à des erreurs de compréhension faites par les tenants de religions monothéistes, chrétiens ou musulmans. En fait, on ne trouve pas trace de ce type d’idéologie dans l’Histoire Secrète, pour autant qu’on puisse en juger d’après les occurrences de tänggäri.
Hell, Christian, Quéré, Philippe. Le système d’élevage de la bannière Ujumqin de l’Ouest (Mongolie-Intérieure, Chine). Cette étude vise à saisir la trajectoire globale d’évolution de l’écosystème et des systèmes de production de la bannière Ujumqin de l’Ouest (ligue de Xilin Gol). L’étude physique montre l’existence de deux saisons qui se distinguent par des niveaux de rendement très différents. L’hiver, saison de l’étiage, faible en ressources fourragères, limite directement la taille du cheptel. En 1958, lors de la collectivisation de l’agriculture, l’élevage atteint la limite de son système d’alimentation, les migrations hivernales hors des bannières étant interdites. La croissance du cheptel entre 1958 et 1978 précipite l’ensemble vers la crise du surpâturage – crise de l’alimentation et, plus grave, crise de l’écosystème. La situation ne se débloque qu’après l’introduction de la fauche et la décollectivisation de 1982, transformant radicalement le système d’élevage. Les deux types d’exploitation qui en résultent dépassent le seuil social de reproduction en Chine. La seule solution pour éviter au système de se précipiter dans une nouvelle crise de mortalité du système est d’augmenter les ressources des pâturages d’hiver et de passer à un système agro-pastoral.
Liste des équivalences orthographiques.