Coomment valoriser le bâti dans les projets de régénération urbaine ? Pourquoi le mettre en patrimoine à l'heure des villes globales et des flux de la mondialisation ? Et qu'en est-il des « villes ordinaires », celles aux « succès » moins retentissants à l’échelle mondiale ? Partant de deux projets urbains, Frente Ribeirinha à Porto (Portugal) et Euroméditerranée à Marseille, cet ouvrage propose une étude des modalités de valorisation du tissu bâti dans les projets de régénération urbaine. Suivant l’hypothèse de l’entrée dans un nouveau régime de patrimonialité, l’auteure vient expliciter les stratégies urbaines à l’œuvre ainsi que la manière dont les autorités publiques influent sur les représentations de l’espace construit. Abordant la question des échelles d’intervention de la régénération urbaine, elle analyse, au prisme de la construction patrimoniale, comment ces projets sont directement connectés et dialoguent avec l’économie internationale et les flux de la mondialisation ; dans quelle mesure, également, ceux-ci prennent en compte l’échelle du quotidien. Cet ouvrage nous invite à comprendre, à partir de deux cas d’études « peu ordinaires », les nouvelles constructions patrimoniales ainsi que les nouvelles pratiques de conception et de mise en œuvre du projet urbain.