Vingt contributions sont réunies pour approcher la question des définitions identitaires à Chypre, de l’Antiquité à la fin du Moyen Âge. Ces études repèrent à la fois quelles ont été les populations hétérogènes mises en contact et comment se sont tissées les relations culturelles entre les différents groupes ethniques constitutifs d’une société insulaire sans cesse amenée à assimiler des éléments étrangers. Naturellement, nombre d’interrogations portent sur les modes d’expression identitaires et sur les méthodes dont disposent archéologues, historiens de l’art, de l’architecture, de la société et du langage pour élaborer leurs résultats. Les études permettent ainsi d’avancer les jalons d’une analyse comparée des marqueurs identitaires au sein des sociétés antiques ou médiévales, plaçant au centre de la réflexion la définition constamment mouvante des caractères constitutifs de l’hellénisme.