Partie 1 – L'héritage

L'écrit, une valeur scolaire centrale – « La parole est mon royaume »

AVANT LA PAROLE, LA VOIX
La voix, un média incontournable – La voix dans l'Antiquité – « Voix des passions » et « voix de la raison » – L'esthétique de la parole – L'avènement de l'écriture favorise une parole élitiste – Première transformation de la parole par l'écriture

L'ECOLE CATHEDRALE A LA SOURCE DE L'INSTITUTION SCOLAIRE
Une lecture acoustique – D’une lecture orale à une lecture oralisée – La parole religieuse, un processus de socialisation avant tout – Le monothéisme : une parole centralisée – Le corps, espace d’ancrage du savoir – Apprendre n’est pas comprendre – Convertir, une nécessité de mêler la culture religieuse à la culture profane – De la psalmodie à la dispute

LA RENAISSANCE, PREMIER ANCRAGE DURABLE DE LA LETTRE
L’humanisme ou la révolution par les lettres – L’idéal humaniste – De la lecture orale à une lecture silencieuse – Un tournant éducatif : éduquer et instruire par l’écrit – De nouvelles pratiques religieuses – La lecture, un enjeu au cœur de la Réforme – XVIe siècle : parole et écriture évoluent conjointement – L’écriture, un objet de science – L’écrit, un outil politique centralisateur

LES JESUITES, UN MODELE PEDAGOGIQUE DURABLE
La création d’une « école sanctuaire » – Le cours magistral – La discipline par l’écriture – La composition écrite – L’éloquence et la rhétorique, l’oral et l’écrit mêlés – Instruire par le livre, une idée révolutionnaire – L’examen écrit comme certification – Un héritage hybride

ÉCRIT ET POUVOIR
L’Empire, un frein à la diffusion du français – Le monolinguisme, une réussite qui a conforté le modèle républicain – La guerre contre les patois – Désormais, de l’écrit naît la parole

HISTOIRE D’UN DESEQUILIBRE
Le concept de « dialogue pédagogique »

LES ANNEES 1970 : L’AMORCE D’UNE RUPTURE
Première apparition du terme « oral » dans les programmes : une discipline réservée aux débiles mentaux – Le plan Rouchette –  « Oser l’oral »

ÉTAT DES LIEUX
Des programmes pour le cycle 1 : priorité à la maîtrise du langage – Rapport de l’Inspection générale en 1999 : état des lieux de l’oral à l’école primaire – La place de la parole au collège – Un héritage scolaire bien assumé au lycée – L’oral comme symptôme

UN SYSTEME FONDE SUR LE RAPPORT DIALECTIQUE ENTRE ECRIT ET ORAL
Dualité et compagnonnage entre oralité et écriture – L’utopie d’affranchissement – L’impact de l’écriture sur la parole – L’absence d’écriture comme un manque –  La parole du côté du peuple – Une situation paradoxale – La parole comme objet de pouvoir dans l’institution – Conclusion : de la tension au déséquilibre

Partie 2 – Les pédagogues de l’oralité

NIKOLAY FREDERIK SEVERIN GRUNDTVIG
Grundtvig : un personnage à plusieurs dimensions – Grundtvig, un écrivain avant tout – Comprendre et interpréter – Naissance d’un nouveau concept éducatif : la « parole vivante »

CHRISTEN MIKKELSEN KOLD (1816-1870), LE MAITRE D’ŒUVRE DE LA PENSEE DE GRUNDTVIG
Originalité des pratiques éducatives de Kold – Filiation idéologique : le « Pestalozzi » de Grundtvig – Héritage actuel de Grundtvig et de Kold au Danemark et dans le monde

MARTIN BUBER (1878-1965)
Présentation et éléments biographique – Philosophie et idées pédagogiques – Le concept de « parole vivante » chez Martin Buber

MARCEL JOUSSE (1886-1961)
Brève présentation biographique – Un anthropologue innovant – « Le style oral », une théorie phare de l’oralité – Le concept de « parole vivante » – Parole vivante et éducation – Un scientifique en rupture avec la culture dominante – Un résistant à la culture dominante – Une œuvre « orale-écrite » – Jousse, un pédagogue ?

CE QUI REUNIT CES PEDAGOGUES DE L’ORALITE
Une dimension théologique – Une dimension anthropologique de la pédagogie – L’homme vivant au cœur de la pédagogie

Caractéristiques et enjeux de l’oralité pour l’éducation

L’oralité et le temps
L’oralité et l’espace
L’oralité et le sujet
Oralité et langage