Les Gouro - population de la Moyenne Côte d’Ivoire - ont procédé à la reconversion de leur agriculture vivrière en une agriculture de profit. À partir d’une enquête conduite en 1958, l’auteur s’attache à montrer comment les rapports sociaux noués autrefois dans le cadre d’une économie d’autosubsistance, après s’être étendus à des ensembles territoriaux débordant la cellule domestique, se sont altérés ou ont disparu aux contacts successifs des peuples marchands de la savane, de la société coloniale, puis de l’économie de profit.