|
n° 20, 1991 : La Fondation des normes |
|
:: Résumé
:: Détails
| ||
Chacun commence aujourd’hui à s’en convaincre : l’essor de l’individualisme démocratique – qui plonge ses racines dans les théories du droit naturel moderne – s’accompagne d’un inéluctable retrait des représentations traditionnelles dans le registre éthico-juridique, l’idée que la source de la loi puisse s’inscrire dans une réalité autre que la volonté des hommes est rejetée par un monde démocratique dont la laïcité est devenue, sur le plan public, le principe fondamental. Cet effacement de l’ordre traditionnel ne va pas sans difficultés : comment, notamment, penser le lien social s’il ne tient plus à des normes et à des autorités extérieures aux hommes ? Et comment, surtout, concevoir dorénavant la détermination des limites qu’impliquent l’éthique et le droit ?Devant de telles interrogations, c’est la référence à l’argumentation qui, dans divers courants de la philosophie politique et juridique contemporaine, fait aujourd’hui diptyque avec la référence à la pensée traditionnelle.Mais, il faudrait donner une meilleure définition de cette dimension de l’argumentation. Une question devrait ainsi guider la réflexion : les procédures formelles de l’argumentation permettront-elles de tracer des limites substantielles, comme le faisaient autrefois les ordres traditionnels ?
Titre
n° 20, 1991 : La Fondation des normes
Édition
Première édition
Partie du titre
Numéro 20
Auteur
Auteurs divers
ISSN
07591810
Éditeur
Presses universitaires de Caen
Public visé
06 Professionnel et académique
CLIL (Version 2013-2019 )
3259 DROIT
Date de première publication du titre
01 janvier 1992
Support
Livre broché
ISBN-10
2905461675
ISBN-13
978-2-905461-67-4
GTIN13 (EAN13)
9782905461674
Référence
PPJ020-45
Date de publication
01 janvier 1992
Nombre de pages de contenu principal 232
Format
14 x 22 cm
Poids
600 gr
Prix
19,21 €
|
||
PPJ020-45 |