Ce volume explore les questions que soulève le monologue au théâtre dans une traversée historique des trois moments clés de notre modernité occidentale. Il s’attarde sur l’aube du théâtre « dramatique » (comédie italienne de la Renaissance, théâtres élisabéthain et  Siècle d’or espagnol, drame baroque allemand, théâtre préclassique et classique français), avant d’interroger la mise en crise de ce modèle autour de la fin du XIXe siècle (de Jules Laforgue à Ibsen en passant par le monologue fumiste), pour enfin s’attacher aux enjeux du « solo » sur la scène contemporaine, des écritures dramatiques françaises à la performance américaine, et de s’ouvrir également à la question du monologue au cinéma.