Rien n’est plus humain que la mort : seuls les hommes y pensent, la vivent et se la rappellent. Toutes les cultures humaines élaborent discours et représentations à son sujet, et mettent en œuvre des rites visant, entre autres, au passage du défunt dans un autre monde, en même temps qu’ils l’entravent à ceux qui ont survécu. Cependant, tous les morts ne disparaissent pas avec leurs cendres ; les mémoires collectives en retiennent certains. Il est alors des rituels qui, associés ou non à des supports tangibles (monuments, effigies, documents écrits), commémorent les morts et leurs assurent, par le souvenir, une présence. L’ouvrage offre quelques-unes de ces stratégies de mémoires, du souvenir et de l’oubli menées autour des morts depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, dans plusieurs parties du monde (Europe, Amérique, Maghreb…)