Au cours des trente dernière anées (1960-1990), la société guyanaise a subi de tels bouleversements démographiques que "l'ancienne population" semble avoir perdu certains repères identitaires. L'ancienne donne communautaire -qui se jouait entre minaurité de Créoles, des communautés autochtones (les Amérindiens), des Businenge, de Métropolitains et des groupes de nationalités étrangère peu nombreux- a été remise en question par une très forte croissance démographique, concomitante à une imposante immigration, caractérise par sa grande diversité culturelle (la population a augmenté de 158% en 23 ans, de 1967 à 1990).