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Marc H. Smith
La véridique histoire de l'arobase (2e édition)
Propos
École nationale des chartes
Passant de signe graphique marginal à symbole de l'Internet, l'arobase a fait l'objet de généalogies confuses et contradictoires. Cet ouvrage en recompose pour la première fois l'histoire, du Moyen Âge jusqu'à nos jours, comme un cas exemplaire de l’évolution des signes écrits qui accompagne le constant changement des sociétés et des techniques.
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Pascale Bourgain
Le malheur d'être femme
De la désinvolture à la compassion dans la littérature médiévale
Propos
École nationale des chartes
Nul ne doute au Moyen Âge que naître femme soit un malheur. La liberté de choisir son mode de vie étant un principe peu appliqué, les poètes fantasment avec désinvolture sur des récits de viol, mais composent aussi des lamentations d'abandonnées, de religieuses sans vocation et d’épouses maltraitées, où apparaît petit à petit la compassion.
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Christine Bénévent
Abécédaire insolite du livre ancien
Propos
École nationale des chartes
À travers des entrées décalées (« coquille », « ennemis du livre », « truie » ou « ut ! »), cet abécédaire insolite se propose d'aborder les principales facettes du livre ancien envisagé dans sa matérialité, du support à la reliure en passant par les caractères typographiques, l’illustration ou les habitudes d’atelier.
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Michel Pastoureau
L'historien face à l'animal
L'exemple du Moyen Âge
Propos
École nationale des chartes
Après avoir exposé les obstacles et les pièges entourant l'étude de l'animal en contexte médiéval, Michel Pastoureau présente les principaux terrains documentaires sur lesquels peut s’aventurer l’historien du Moyen Âge, parmi lesquels : les bestiaires, le "Roman de Renart" pour ce qui est des textes ; les miniatures pour ce qui est des images.
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Michel Melot
Des archives considérées comme une substance hallucinogène
Propos
École nationale des chartes
La conservation intégrale du passé est-elle possible, voire souhaitable ? Michel Melot s'interroge avec ironie sur la préservation des archives de toute nature. Aucun effort, aussi grand fût-il, ne permettra jamais de revivre une absolue reconduction du temps : le pouvoir de l’archiviste réside avant tout dans sa dimension symbolique.
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