Préface
Introduction
Remerciements
PREMIÈRE PARTIE – L'ÉVEIL (1870-1894)
Chapitre 1 : La naissance des organisations syndicales
Les origines
La vie des organisations syndicales
– Les mouvements revendicatifs
– Un exemple : le syndicat des charpentiers
La situation en 1891
Chapitre 2 : Les organismes fédéraux
La création de la Fédération
La Bourse du travail
– Sa création
– Quelques problèmes d'organisation
Chapitre 3 : Les premiers pas de la Fédération ouvrière
L'orientation syndicale
L'indépendance du mouvement syndical
– Fédération et pouvoirs publics
– Fédération et partis socialistes
– La recherche d'une doctrine
La Fédération, dirigeante du mouvement ouvrier
– Le progrès des effectifs
– La création de la caisse de grève
DEUXIÈME PARTIE – LES DÉBUTS RÉFORMISTES DE LA FÉDÉRATION OUVRIÈRE (1891-1905)
Chapitre 1 : Les luttes de la classe ouvrière bisontine
Les raisons de lutter : aperçu sur les conditions de vie
– Les salaires
– Progrès technique et conséquences sociales
– La durée du travail
– L'arbitraire patronal
– La reconnaissance des syndicats
– Le logement
Les luttes ouvrières
– Janvier 1892-décembre 1894
– Janvier 1895-décembre 1898
– Janvier 1899-décembre 1904
Les facteurs de l'action syndicale
– La combativité ouvrière
– La Fédération et les actions
– Syndicalisme et conjoncture
Chapitre 2 : La vie de la Fédération ouvrière
Le fonctionnement des services de la Bourse
– L'organisation de la solidarité ouvrière
– Les services d’enseignement
– Les services de mutualité
– Le mouvement coopératif
La vie quotidienne de la Fédération
– Directions et dirigeants
– Adrien Graizely
– Les effectifs et le fonctionnement des syndicats fédérés
Chapitre 3 : La Fédération et les problèmes
d’orientation
L’orientation des luttes
– Autopsie d’une grève
– Comment gagne-t-on une grève ?
– Caisse de grève et syndicalisme
Table des matières
Collaboration ou lutte de classes ?
– La Fédération et le patronat
– La Fédération et les problèmes politiques
– La faiblesse des liens nationaux
Les racines de l’orientation fédérale
– L’apport des traditions syndicales helvétiques
– Syndicalisme et courants socialistes
– La composition sociale du prolétariat bisontin
Conclusion
TROISIÈME PARTIE : L’ÉLAN BRISÉ (1905-1914)
Chapitre 1 : La flambée anarcho-syndicaliste (1904-1908)
La victoire des « syndicalistes révolutionnaires »
– La grève de l’atelier Cattin
– L’alliance des éléments révolutionnaires
– La défaite des réformistes
Les anarchistes à la tête de la Fédération
– La nouvelle équipe dirigeante
– La réorganisation des directions fédérales
– Le progrès des effectifs
Les grandes luttes de la « Belle Époque »
– Janvier 1905 à août 1906
– D’août 1906 à décembre 1908
Chapitre 2 : Le syndicalisme « anarchiste »
La lutte de classes
– Rupture avec « l’ennemi de classe »
– Les méthodes de lutte
– « Les minorités agissantes »
Les anarcho-syndicalistes face à l’action politique
– Syndicalisme révolutionnaire et socialisme réformiste
– Syndicalisme révolutionnaire et dispositif politique
– Le renforcement des liens nationaux
La disparition des « libertaires »
– Les faiblesses anarchistes
– La montée de l’opposition
Chapitre 3 : Les temps difficiles (1909-1914)
Les indices de la crise
– Les effectifs et les dirigeants syndicaux
– La faiblesse de l’action revendicative
Les causes de la crise
– Les nouveaux problèmes d’organisation
– Les réticences devant l’action
L’approche de la guerre
– La marche à la guerre
– La déclaration de guerre
Conclusion
POSTFACE 2009 – NOUVELLES APPROCHES, NOUVEAUX PROBLÈMES
Chapitre 1 : Les acquis de la recherche
L’émergence du syndicalisme (1862-1890)
– Genèse
– Autour de la Commune de Paris
– La naissance des chambres syndicales
– La création des organismes fédéraux
L’environnement partisan
– L’anarchisme
– Les socialismes bisontins
– Rivalités socialistes et Fédération ouvrière
– L’hégémonie radicale
Fédération ouvrière et Université populaire
– Aux origines
– La Fédération, bras armé de l’Université populaire
U.P. bisontine, U.P. lilloise
– Le déclin de l’U.P. bisontine
Chapitre 2 : Pistes et problèmes
Les ouvriers bisontins
– Besançon : dispersion industrielle, éparpillement ouvrier
• L’horlogerie, activité reine
• Le mouvement de concentration
– Conditions ouvrières : travail, rémunération, existence
Les idées
– La classe ouvrière est-elle anticléricale ?
– Dans les organisations syndicales, le réformisme est hégémonique
– Aux sources du réformisme
– L’Université populaire semble bien être un vecteur de ces thèmes
– Le rôle des Suisses est tout aussi important
– Le réformisme a-t-il des racines sociales ?
Les luttes
– La Fédération et l’organisation des grèves
– Les libertaires et la pratique gréviste
Annexes
– Rapport de M. le premier Président de la Cour de Besançon
– Rapport du Commissaire central de police, Tamaru, annexé au rapport du Président de la Cour d’appel de Besançon
– Brouillon du rapport de Roussel au syndicat des typos : la création de la Fédération (ss date : fin 1891 ou début 1892)
– Adrien Graizely, Monographie de la Bourse du travail de Besançon
– Graphiques |