Introduction : Ernesto De Martino : les trois temps de la réception française (Giordana Charuty) – La fin du monde dans l'oeuvre d'Ernesto De Martino (Marcello Massenzio) – Une réception controversée (Daniel Fabre)
Première partie. Mundus
Le cas du paysan de Berne – Mundus patet – Éternel retour et symbolisme mythico-rituel
Deuxième partie. Les apocalypses psychopathologiques
Les expériences vécues de fin du monde – Il faut poser en premier lieu l'ethos du dépassement – Sociologie, psychiatrie culturelle, ethnopsychiatrie – À quelles conditions l’expérience de fin du monde peut-elle être qualifiée depathologique ? – Le religieux et le psychopathologique : comment penser leurs interdépendances ?
Troisième partie. Le drame de l’apocalypse chrétienne
Les exigences de la raison historique – L’apocalypse culturelle proto-chrétienne comme objet historique – Les limites de la théologie protestante – De la métahistoire à l’histoire
Quatrième partie. Apocalypse et décolonisation
L’humanisme ethnographique – Les mouvements prophétiques
Cinquième partie. L’apocalypse de l’Occident
Une apocalypse sans eschaton – Les ruptures de la modernité esthétique – Nous avons perdu le soleil – Le monde est indigeste – Le monde est absurde – Le monde m’ennuie – Le monde est vide
Sixième partie. Anthropologie et marxisme
L’héritage de Croce – Présence, vitalité, historicité – Marxisme et religion – Limites du matérialisme historique
Septième partie. Anthropologie et philosophie
Le projet communautaire de l’utilité – La nature est dans la culture – Monde vécu, corps vécu – Lectures de Martin Heidegger : la quotidienneté de l’être-là, l’être-pour-la-mort – Pour une ethnologie réformée |