Cette étude s’inscrit dans le cadre de l’année internationale de l’eau douce (2003), à un moment où cette ressource fait l’objet de débats animés. Au fil des décennies, l’eau est devenue indissociable des réseaux techniques et politiques qui évoquent la trilogie usagers-clients-citoyens, la participation et les conflits, le marché de l’eau, les multinationales du secteur, les privatisations, la régulation... De cette mosaïque conceptuelle émerge avec force l’idée que nous sommes en présence d’un aspect essentiel de la mondialisation. Eaux et réseaux présente en une vingtaine d’articles de chercheurs et de praticiens des analyses et des témoignages permettant de mieux comprendre les enjeux de cette ressource naturelle, primordiale pour la vie et inégalement utilisée de par le monde. On y retrouvera des études régionales et urbaines, parmi lesquelles la France et le « modèle français » occupent naturellement une place à part, tandis que les nations latino-américaines - Argentine en tête - sont très largement représentées.