Bien que la République française soit constitutionnellement laïque, et que sa devise soit: « Liberté, Egalité, Fraternité », les lois de bioéthique (loi du 29 juillet 1994, loi du 6 août 2004, loi du 7 juillet 2011) n'ont pas réussi à se libérer des contraintes d’interdiction imposées par certaines religions.

La Commission Science de la Fédération Nationale de la Libre Pensée a comme préoccupation essentielle de défendre la liberté de la recherche. Elle a enregistré avec satisfaction le vote de la loi du 6 août 2013 à propos de la recherche sur l’embryon humain. En effet, cette loi substitue un régime d’autorisation des projets de recherche sur l’embryon au régime antérieur d’interdiction assorti de dérogations.

Comment gérer les conséquences scientifiques et médicales de ces années d’interdiction? Y a-t-il des alternatives à l’utilisation des cellules-souches embryonnaires humaines? Quels sont les acquis et quelles sont les recherches à mener tant sur les techniques de procréation assistées que sur les thérapies cellulaires?

La nouvelle loi française lève-t-elle toute entrave à la liberté de la recherche? Est-elle comparable aux législations des nations les plus avancées dans ce domaine? Toutes ces interrogations et les réflexions qui subsistent sont évoquées par des experts et des chercheurs connus pour œuvrer dans ces domaines.

La réalisation de cet ouvrage a été coordonnée par: Martine Boussel, journaliste scientifique; Arlette Burlet, chercheur scientifique en Biologie cellulaire; David Gozlan, secrétaire général de la Libre Pensée; Claude Burlet, Professeur émérite, Praticien hospitalier de CHU. Toutes et tous sont membres de la Commission Sciences de la Fédération Nationale de la Libre Pensée.