Djakarta, capitale de l'Indonésie, agglomération d'environ 23 millions d’habitants, doit-elle déménager par suite de ses conditions environnementales fortement dégradées? Son réseau viaire est médiocre et la circulation automobile dense et croissante. La pollution atmosphérique atteint des records. En effet alors que l’économie se développe à un rythme, la qualité de vie des habitants continue à se dégrader inexorablement.
Kinshasa — occupation de l’espace, évolution démographique, habitat, voirie et grands réseaux, énergie, emploi, conditions de vie, gestion urbaine — donne toujours à voir une ville en crise.
Autre capitale, Libreville est confrontée dans sa périphérie à l’exploitation de ressources naturelles (carrières de sable) et aux risques environnementaux qui l’accompagne. En dépit du fait que cette exploitation contribue à l’embellissement de la capitale gabonaise et à la lutte contre la pauvreté, la déstabilisation de l’équilibre naturel constitue un risque qui pourrait se traduire par la disparition à terme de la bande côtière. À Libreville toujours, la gestion des ordures ménagères illustre l’association croissante du secteur privé dans la gestion des services de base.
Ces capitales, tout comme Fort-de-France, sont des métropoles en pleine mutation mais que n’étaient pas prêtes à subir de telles expansions.