Chapitre 1. Implantation et force du communisme rural de la Libération à la fin des années 1960
1. – La force politique la plus active dans le département dans l'immédiat après-guerre
A. Une force politique dynamique et aux effectifs renouvelés : le parti, premier instrument de visibilité pour le communisme en milieu rural
B. Les syndicats, principaux vecteurs de l'action et de la visibilité du communisme rural dans la période
2. – La perte de dynamique et la solidification de bastions
A. Une perte de dynamisme…
B. … mais un tissu rural qui reste très favorable
Chapitre 2 Les structures du parti, ou l'intégration verticale au parti des travailleurs
1. – Le parti, les cellules et les sections : approcher le communisme rural par le biais le plus évident
A. Cellules et sections au sein du PCF, des structures fondamentales
B. Les sections et les cellules dans les campagnes haut-viennoises
2. – Les municipalités, vitrines locales du PCF
A. Des interfaces précieuses
B. Entre contrôle, dépendance et impuissance
3. – Les campagnes nationales, ou les limites de l'intégration à la machine communiste
A. Relayer localement la position du parti
B. Une capacité de mobilisation variable et déclinante
Chapitre 3 Les structures satellites
1. – Les syndicats, enjeux de pouvoir et d'influence
A. Le syndicalisme agricole en Haute-Vienne et les communistes
B. Les syndicats, un relais indispensable
2. – La presse et son utilisation en direction des milieux ruraux
A. L’Écho du centre, le quotidien communiste
B. Le contenu dédié aux ruraux
Chapitre 4 La défense des intérêts paysans
1. – La défense des petits exploitants
A. Un aspect incontournable
B. Les revendications communistes
2. – Les moyens d’action au service des intérêts paysans
A. Être en pointe de l’action revendicative, un enjeu d’influence pour l’écosystème communiste
B. Des coups d’éclat
C. Les évolutions dans la mobilisation dans les années 1960
Chapitre 5. La défense d’un ordre économique et social paysan menacé par la modernité
1. – Une vision de la ruralité et de l’agriculture
A. Une vision traditionnelle…
B. … couplée à la mise en avant d’un certain modèle d’organisation
2. – La mise en avant d’une image figée et mythique du paysan
A. Un paysan investi dans son travail
B. Un homme réfléchi, mais engagé politiquement et prêt à se défendre
C. Le résultat parfois ambivalent d’un mélange à vocation politique
3. – La critique de la lente disparition d’un monde
A. La triste chronique du déclin du monde paysan
B. Une vision avant tout politique
Chapitre 6 L’appel à un fonds local et ancien de références contestataires et rebelles
1. – La lutte des petits contre les gros
A. Une utilisation constante et un usage élastique
B. Unir son camp
2. – Un marxisme peu orthodoxe
A. La faiblesse de l’éducation idéologique
B. Une représentation du communisme ancrée dans une histoire locale
Chapitre 7 Le communisme, porte-voix et tentative de survie
1. – Refuser le déclin et œuvrer pour la modernisation : « se faire honneur »
A. Promouvoir une modernité adaptée
B. Le communisme comme porte-voix
2. – Recréer des sociabilités
A. Des rencontres communistes…
B. … qui participent de la culture politique
Conclusion
Bibliographie
I. – Ouvrages et articles sur l’histoire générale du communisme français
Histoire générale du Parti communiste français (et étranger)
Sur la culture politique communiste en particulier
II. – Ouvrages d’histoire rurale
III. – Ouvrages sur le communisme rural
IV. – Ouvrages et articles sur le Limousin
Sources
I. – Archives départementales de la Haute-Vienne (Arch. dép. Haute-Vienne)
II. – Archives municipales
III. – Archives orales
Annexes
I. – Entretien avec Freddy LE SAUX le 2 septembre 2010
II. – Entretien avec Christian REDON-SARRAZY le 15 septembre 2010
III. – Entretien avec Georges CHATAIN le 28 octobre 2010
IV. – Entretien avec Raymond CONSTANS le 21 janvier 2011 |