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Dire la créationLa culture italienne entre poétique et poïétique
Avec Isabelle Abrame-Battesti, Roberto Alonge, Mireille Blanc-Sanchez, Françoise Decroisette, Denis Ferraris, Walter Geerts, Claude Imberti, Guiditta Isotti-Rosowsky, Jean Lacroix, Jean-Louis Lebrave, Pierre Macherey, Jean-Paul Manganaro, Giorgio Passerone, Claude Perrus, Marie-Françoise Piéjus, Michel Plaisance, Paolo Puppa Édité par Dominique Budor |
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Françoise DecroisetteProfesseur émérite, Université Paris 8
Agrégée d'italien, docteur d’Etat en 1984, professeur émérite depuis 2012, Françoise Decroisette, a été successivement professeur à l’université de Caen et de Paris 8 Vincennes. Elle a orienté ses recherches sur l’histoire et les pratiques du théâtre et de l’opéra italien, entre le XVIe et le XXIe siècle. Ses travaux de thèse portaient sur les premières années d’activité du théâtre de la Pergola à Florence, (1652-1713). Elle a ensuite dans le cadre de l’Equipe Histoire et pratiques du spectacle vivant dans les pays de langues romanes qu’elle a animé à l’intérieur du LER, dirigé plusieurs ouvrages portant sur la naissance de l’opéra, la fête et l’écriture, les voyages des textes de théâtre entre l’Italie et la France, les poétiques théâtrales italiennes du XVIe au XXe siècle, les traces du spectateur, le livret d’opéra considéré comme œuvre littéraire, ainsi que sur les liens passant entre Histoire et théâtre. Elle est toujours membre de deux programmes européens sur l’histoire du théâtre, Les Idées du théâtre, piloté par l’université de Chambéry (M. Vuillermoz) et La Biblioteca pregoldoniana, piloté par l’université Saint Jacques de Compostelle (J. Gutierrez Carou). Outre le Cunto de li Cunti du napolitain Giovan Battista Basile, elle a traduit les Quatre dialogues en matière de représentations scéniques de Leone de’ Sommi, plusieurs comédies de Goldoni (La Villégiature, Le Véritable ami, L’Ecole de danse, Le serviteur de deux maîtres), et de Carlo Gozzi (L’Oiseau vert), et a dirigé une traduction collective de l’intégralité des Mémoires inutiles du même Carlo Gozzi, parue en 2010. Conférences et colloques 2015-2017, parues ou sous presse «'Gozzi le rival de Goldoni’ : naissance d'un lieu commun en France au début du XIXe siècle», in Le rire et la raison. Mélanges en hommage à Denis Ferraris, E. Chaarani Lesourd et V. Giannetti-Karsenti (dir.), P.R.I.S.M.I, n° 14, Nancy, 2015. «Marguerite Louise d’Orléans entre histoire et roman», in Langue Théâtre, Histoire, volume en l’honneur de Jean Claude Zancarini, R. Descendre et J. L. Fournel (dir.), Lyon, ENS éditions, 2015, p. 267-279. «Giovanni Andrea Moniglia, precursore di Goldoni ? Lo strano caso de Il vecchio balordo, dramma civile per musica (1659)», In Goldoni ‘avant la lettre’, Esperienze teatrali pregoldoniane (1650-1750), J. Gutierrez Carou (dir.), Venise, Lineadacqua edizioni, 2015. «commedia dell’arte: ces mots qu’on ne traduit pas», in L’évolution de la langue et le traitement des «intraduisibles» au sein de la recherche, A. De Sanctis, Ae-Ran Jeong, Huynjoo Lee, E. Martin (dir.), Paris, Edition des Archives contemporaines, 2016. «Pour ou contre l'éducation des jeunes filles selon Goldoni», in Les figures du féminin en rupture à Venise, C. Berger et F. Coletti (dir.), Collection de l'ECRIT, n°15, 2016. «La mémoire de Scapin», in Teatro é memória, in Sinais de Cena, revista de Estudos de Teatro e artes performativas, serie II, n°1, Lisbonne, 2016. «Le traccie dello spettatore nei prologhi comici di Giovan Battista della Porta», in La "mirabile" natura. Magia e scienza in Giovan Battista Della Porta (1615-2015), a cura di M. Santoro, Istituto Nazionale di Studi sul Rinascimento Meridionale, Pisa-Roma, F. Serra, 2016. "Shared Translation : the Example of Forty Comedies by Goldoni in France (1993-1994)", in Collaborative Translation from the Renaissance to the digital Age, A. Cordinghley et C. Frigau Manning (dir.), Londres/New York, Bloombury Advances in Translation, 2016. «La Traviata (2002) et Amleto (2007) de Lella Costa: des réécritures asexuées?», in Espaces sexués - lois du genre et représentations, C. Batsch, F. Saquier Sabin, F. D’Antonio et V. Perdichizzi (dir.), Vienne, LIT Verlag, 2017 «Uh, che mai ha detto!. Traduire la langue corps du théâtre», in Traduire le théâtre: une communauté d’expérience, C. Frigau Manning et M.N. Karsky (dir.), Saint-Denis, Presses Universitaires de Vincennes, 2017. Notice “Carlo Gozzi”, in Il conributo italiano alla storia del pensiero. La letteratura, G. Ferroni (dir)., Roma, Enciclopedia Treccani, 2017. À paraître Notices "Paratexte" et "Metathéâtre", in Dictionnaire Goldoni, L. Comparini et A. Fabiano (dir.), sous presse, Paris, Classiques Garnier, 2017. Edition et traduction de paratextes théâtraux italiens dans l’anthologie Les Idées du théâtre. Paratextes français, italiens et espagnols des XVIe et XVIIe siècles, M. Vuillermoz (dir.), sous presse, Paris, Droz, 2017. «Retour à l’horreur tragique dans les tragedie in musica de Girolamo Frigimelica Roberti (1696)», in La tragédie et ses marges. Penser le théâtre sérieux dans l’Europe de la première modernité, A. Teulade et F. d’Artois (dir), sous presse, Paris, Droz, 2017. «La peur du corps dans les textes sur le théâtre des zanni aux XVIe et XVIIe siècles», in «Débats et polémiques. Les controverses sur le théâtre en Europe (Antiquité-XVIIIes.)», sous la direction de F. Lecercle et Cl. Thouret, sous presse, Paris, Garnier, 2017. Girolamo Gigli, I Litiganti ovvero il giudice impazzato, (d’après Les Plaideurs de Racine), F. Decroisette (éd.), in Biblioteca pregoldoniana, J. Gutierrez Carou (dir), n° 21, Lineadacqua edizioni, 2017. (publication électronique) «Gozzi et la traduction», in Donner corps et donner voix. Editer, traduire. Volume à la mémoire de Pérette Cécile Buffaria, Pascale Mougeolle et V. Giannetti Karsenti (dir.), éditions des Chemins italiques, hors collection, à paraître 1er trimestre 2018. |
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SLU090041-54 |
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Ecritures de familles, écritures de soi. France - Italie, XVIe - XIXe siècles. Histoire (Limoges)
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