1. INTRODUCTION
1.1. La vie du langage au service de la linguistique générale
1.2. Saussure : un miroir épistémologique
1.3. La méthode de l'historien
2. LA MÉTAPHORE
2.1. Le point de vue crée-t-il l'objet ?
2.1.1. La surdétermination des faits par les théories et la sous-détermination des théories par les faits
2.2. La métaphore dans la science
2.3. La vie du langage en tant que métaphore
3. L'ANTÉCÉDENCE D'UN DISCOURS EXTRALINGUISTIQUE
3.1. Le monde inanimé et le monde animé
3.1.1. Le fixisme
3.1.2. Le transformisme
3.1.3. La classification des espèces
3.2. Les esprits positifs : l'époque de Comte
3.3. L'uniformitarisme
3.4. Vers l'intralinguistique
4. LA VIE DU LANGAGE – UNE LECTURE LITTÉRALE
4.1. Les continuités et les discontinuités autour de Schleicher
4.1.1. Pour une science de l'organisme linguistique
4.1.1.1. Organisme linguistique – individu ou espèce
4.1.1.2. La typologie à l'épreuve du temps
4.1.1.3. Les représentations de la temporalité
4.1.1.4. La temporalité schleicherienne
4.1.2. Schleicher – positiviste, darwiniste, métaphysicien
4.1.2.1. La scientificité positive de la linguistique
4.1.2.2. L’expression du darwinisme
4.2. Les extrémités de la vie
4.2.1. La naissance
4.2.1.1. L’origine du langage ou celle de la langue
4.2.1.2. Le défi de l’origine relevé par Hovelacque
4.2.1.2.1. Géographie – facteur déterminant
4.2.1.3. Pour une critique de l’évolutionnisme linguistique
4.2.1.3.1. L’omnicomparatisme
4.2.1.3.2. La transformation et l’espèce
4.2.1.3.3. L’hypothèse de la récapitulation
4.2.1.4. Les racines de la langue selon Henry
4.2.1.4.1. La deuxième antinomie : l’origine du langage
4.2.1.4.2. L’acquisition langagière
4.2.1.4.3. Argument des créoles
4.2.1.4.4. Henry et l’engagement pris par la science moderne
4.2.2. La mort
5. LA VIE EN TANT QUE TRANSFORMATION
5.1. La linguistique parmi les sciences
5.2. Le paradigme dynamique
5.2.1. Nature vs histoire ; nature vs monde
5.2.2. Histoire, onto-histoire, antihistoire
5.2.3. La classification des langues – le statique et le dynamique
5.2.3.1. Type
5.2.3.2. Descendance
5.2.3.3. Entre le statique et le dynamique
5.3. La grammaire comparée
5.3.1. Les anciens et les modernes
5.3.2. La méthode comparative sous la loupe
5.4. Des enjeux de la transformation linguistique
5.4.1. La légalité
5.4.1.1. Les lois phonétiques
5.4.1.2. Y a-t-il des lois panchroniques ?
5.4.2. Les causes premières
6. LA VIE DES MOTS
6.1. Vers le détachement du règne naturel
6.2. La vie organique des mots
6.2.1. La vie des mots selon Darmesteter
6.2.2. La vie des mots selon Henry
6.3. L’analogie
6.3.1. Le psychologisme de Paul et les groupes associatifs
6.3.2. L’analogie en France
6.3.2.1. La notion d’analogie dans les thèses de doctorat de Henry
6.3.2.1.1. L’analogie est anomalie
6.3.2.1.2. La légalité chez Henry
6.3.2.1.3. L’analogie psychologique et logique
6.3.2.1.4. Comment l’analogie renouvelle et alimente la vie du langage
6.3.2.1.5. Henry positiviste
6.3.2.2. L’analogie organisatrice et créatrice chez Saussure
6.3.2.3. Les conséquences de la linéarité
6.3.2.3.1. L’acquisition des rapports associatifs
6.3.2.3.2. L’analogie syntaxique
6.4. Bréal ou de la volonté obscure à la téléologie
6.4.1. Les lois intellectuelles
6.4.2. La volonté
6.4.2.1. La main invisible ou la rationalité inconsciente ?
6.5. La réalité ou la relativité
6.5.1. Les catégories grammaticales vs les catégories psychologiques et logiques chez Paul
6.5.2. L’arbitraire motivé
6.6. Une science mixte
7. LA LANGUE SUR LE VIF
7.1. Le continu et le discontinu
7.1.1. Le fondement philosophique
7.1.2. Les (dis)continuités spatio-temporelles chez Saussure
7.2. Le concept de la langue issue de la grammaire comparée
7.2.1. Le pouvoir de l’écrit
7.2.2. Ergon ou energeia
7.2.3. La langue souche
7.2.3.1. La réception de Schleicher
7.2.3.2. Le Mémoire de Saussure
7.2.4. La limite de la méthode comparative
7.2.5. Un modèle alternatif : la Wellenteorie
7.3. Le débat sur les dialectes
7.3.1. Le réalisme et le conventionnalisme
7.3.2. Au cœur du débat : penser l’espace, penser l’espèce
7.3.3. Meillet ou une synthèse des modèles ?
7.4. Le constructivisme affiché
7.4.1. Les Antinomies linguistiques
7.4.1.1. Antinomiste sans le savoir
7.4.1.2. La première antinomie
7.4.2. Des points de vue saussuriens
7.4.3. La vie ou la logique du langage
8. LE LANGAGE ET LA VIE
8.1. Le sociologisme
8.2. Le recours au sujet parlant
8.2.1. Le chassé-croisé du sujet parlant et du linguiste
8.2.1.1. L’épilinguistique
8.2.1.2. Tourtoulon : une preuve épilinguistique pour l’existence de l’espèce
8.2.1.3. L’abbé Rousselot : l’homogénéité et l’hétérogénéité
8.3. Vox populi, vox Dei. Comment le peuple reflète-t il la norme sociale ?
8.3.1. L’inspiration extralinguistique
8.3.2. La pensée linguistique et le peuple
8.3.2.1. « C’est l’affaire du grand homme que de déceler le vrai dans l’opinion publique »
8.3.2.2. La populace dirigeant la langue
8.3.2.3. La légitimation de la volonté populaire
8.4. La dissolution de la métaphore
8.5. La vie ou la mort de la métaphore
9. ÉPILOGUE
9.1. Pour une linguistique générale
9.1.1. Transdisciplinarité ou monodisciplinarité
9.1.2. La constellation d’une linguistique générale
9.2. Le continu et le discontinu dans l’histoire de la linguistique
10. BIBLIOGRAPHIE
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