La transmission en jeu



La transmission en jeu

Apprendre, pratiquer, patrimonialiser l'horlogerie en Suisse


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L'empire inquiet : préambule

0     Introduction

0.1    Une anthropologie du monde horloger

0.2    La transmission et ses avatars

0.3    Brève revue de littérature

0.4    Méthodes de collecte des données

 

Partie I. L'horlogerie éprouvée

1    Chapitre premier. Qu'est-ce qu'un horloger ?

1.1    Une impossible définition

1.2    Les gens de métier

1.3    Les multiples référents d'une dénomination

1.4    L'absence des horlogères

1.5    Différences et hiérarchies entre les gens de métier

2     Chapitre deux. Un « éclaté » du monde de l'horlogerie

2.1    Un monde tendu et compliqué

2.2    Composition et fabrication d'une montre

2.3    Organisations et acteurs du secteur production

2.4    Permanence d’un système productif éclaté

2.5    Le marché actuel des montres suisses

3     Chapitre trois. L’artisanat (re)trouvé (1975-2015)

3.1    Le « sommet » de l’authenticité horlogère

3.2    Les horlogers indépendants comme artisans créateurs

3.3    L’artisan, d’ouvrier qualifié à artiste de génie

3.4    Regroupements associatifs et projets entrepreneuriaux

3.5    L’artisan créateur indépendant comme nouvelle catégorie de praticien

3.6    Les tensions inhérentes à la création indépendante actuelle

3.7    Un artisanat en contraste avec l’imaginaire conventionnel

Conclusion de la première partie : la difficile question de l’appartenance

Le quartz dévalué

La montre mécanique comme organisme vivant

La publicisation des caractéristiques du métier

 

Partie II. L’horlogerie exercée

La transmission comme passation du métier

Les savoir-faire en contexte industriel et formalisé

Rapports entre secret et transmission

Une critique de la typologie des transmissions existante

4     Chapitre quatre. L’ébauche des gestes

4.1    Le choix des écoles professionnelles publiques

4.2    Structure de la formation initiale d’horloger

4.3    Que regarder ?

4.4    La (trans)formation des corps en apprentissage

4.5    L’horlogerie comme « métier intellectuel »

4.6    Deux modalités de transmission du métier

4.7    L’écart entre les milieux de la formation et de la production

5     Chapitre cinq. Une petite entreprise

5.1    Préambule

5.2    Négocier sa place dans l’atelier

5.3    La vie d’un atelier

5.4    Les dédales de la transmission

5.5    L’atmosphère de l’atelier

5.6    Le triangle important : nom propre, réputation, communication

5.7    Modalités de transmission du métier

Conclusion de la deuxième partie. Une anthropologie de la transmission renouvelée

Le temps, facteur-qualité de la formation

Parallèles entre les écoles et l’atelier

Un certain rapport au métier d’horloger

Le voilement provisoire au cœur de la passation du métier

La transmission, une notion à redéfinir

 

Partie III. L’horlogerie valorisée

6     Chapitre six. Un dispositif patrimonial dans le monde horloger

6.1    Le patrimoine horloger comme dispositif

6.2    Nous autres, exceptionnels horlogers suisses !

6.3    Une généalogie du dispositif patrimonial

6.4    Champ et hors-champ du patrimoine horloger

6.5    Ambivalences et singularité historique du dispositif

 

Partie IV. L’horlogerie controversée

7     Chapitre sept. La transmission dynamisée

7.1    L’invention de la tradition et la passation du métier

7.2    La transmission comme obligation morale

7.3    Relance, essor et succès des formations (1990-2014)

7.4    La transmission comme instrument de communication

8     Chapitre huit. La transmission problématisée

8.1    Une acception du métier centrée sur le rhabillage

8.2    Les objets de la perte

8.3    La valorisation du patrimoine comme facteur de perte du savoir-faire

Conclusion des troisième et quatrième parties : la patrimonialisation comme « mise en oubli » de l’horlogerie

Les horlogers sont morts, vive l’horlogerie ?

Annexes

Bibliographie

Glossaire et abréviations

120698-87