Comment et pourquoi, par quels cheminements un si grand nombre d’œuvres de la peinture italienne du XVIIe siècle se trouvent-elles aujourd’hui dans notre pays ?

C’est autour de ces interrogations que se sont organisées les Rencontres de l’École du Louvre dont ce livre est le témoin.

Il convie à une vaste enquête qui cherche à mieux nous faire comprendre le lien subtil qui unit l’Italie et la France : cernant l’afflux, jamais interrompu, de ces créations dans notre pays, mesurant leur place dans le collectionnisme des XVIIIe et XIXe siècles, évaluant le poids, toujours fort, de leur présence. Un parcours qui tente d’éclairer les raisons d’une dilection si continue, de suivre ses inflexions et de vérifier de quelle façon elles épousent, de près ou de loin, celles de la culture française.

Italie et France, ce couple ludique a souvent commandé le devenir de la peinture européenne, et le Seicento – celui de Rome ou de Naples, que l’on retrouve à Paris ou Versailles, celui des Carrache ou celui de Poussin – est sans nul doute l’une des articulations très forte d’une histoire largement commune.