Diplômée en 2016 au Pavillon Bosio, école supérieure d'arts plastiques de la ville de Monaco, où Amandine Maillot a puisé son intérêt pour la mise en scène, l'artiste plasticienne mêle dans son travail fiction et réalité, créant une sensation d’étrangeté au cœur du familier. Au centre de ses questionnements : le temps et son œuvre.
Pluridisciplinaire, Amandine Maillot déploie sa pratique plastique et scénographique à travers de multiples médiums, techniques et savoir-faire.
En 2016, elle intègre le programme de recherche « Kaolin » dirigé par le designer François Bauchet, qui débute par une résidence de trois mois à Jingdezhen, en Chine, puis se poursuit dans les ateliers de l’Ensa Limoges. De ce programme découlent deux expositions en 2018 : Al2SiO5 / 45°51’00 N-1°15’00 E / 16-17. Entre Chine et Limoges, une expérience de céramique contemporaine, au musée national Adrien Dubouché, à Limoges, et Kaolin, à la galerie Louise-Michel, à Poitiers. La même année, l’artiste expose au musée départemental des Arts asiatiques, à Nice, puis une exposition personnelle, Scène intérieure, lui est consacrée au théâtre de la Criée, à Marseille.
À l’occasion de la Biennale internationale des métiers d’art Révélations, qui a lieu au Grand Palais à Paris un an plus tard, Amandine Maillot est invitée par la Russiantearoom gallery à présenter une de ses pièces. Toujours en 2019, la plasticienne rejoint le laboratoire CCE de l’Ensa Limoges. Invitée à participer à une expérience inédite dans les ateliers du Centre international d’art verrier (CIAV) de Meisenthal, Amandine Maillot engage la création de la série Turbulences dans le reflet, qui sera montrée lors de l’exposition Formes vivantes présentée au musée national Adrien Dubouché. En 2020, une nouvelle opportunité se présente pour l’artiste avec l’exposition Corps Peaureux. Hélène Fincker, propriétaire des lieux, lui donne carte blanche pour investir entièrement la Maison abandonnée – villa Cameline, à Nice.