Avertissement
Introduction générale
Première partie : Etat de la recherche, cadre théorique, problématique et méthodologie
1. La dimension sociale de la consommation : Veblen, Simmel, Baudrillard et Bourdieu
2. L'application des concepts bourdieusiens dans La Distinction. Critique sociale du jugement
2.1 L'habitus et l'habitus de classe
2.2 Les capitaux
2.3 Le champ
2.4 La Distinction. Critique sociale du jugement : une synthèse
2.4.1 Dispositions esthétiques et légitimité culturelle
2.4.2 Un espace social multidimensionnel
2.4.3 Goûts de classe et styles de vie
3. La Distinction : dettes et critiques
3.1 Contre une vision unitaire d'un acteur social homogène
3.1.1 Les socialisations primaires et secondaires comme processus d'intériorisation de la réalité
3.1.2 Des socialisations secondaires multiples, hétérogènes et parfois contradictoires
4. L'œuvre de Bourdieu comme point de départ à de nouvelles théories sur la légitimité culturelle
4.1 Les limites de la théorie bourdieusienne de la légitimité culturelle
4.2 Le modèle de l’omnivorité de Richard Peterson
4.3 Le modèle de l’éclectisme d’Olivier Donnat
4.4 Les critiques des modèles de l’omnivorité et de l’éclectisme
5. Sociologie du logement, de l’habitat et de l’habiter : quelques perspectives
5.1 Logement, habitat, habiter : éléments définitoires
5.2 L’approche environnementale de la dimension identitaire et intime de l’habiter
5.3 L’habitat comme lieu d’expression du goût et du style de vie de ses occupants : de l’habitus de classe à l’individuation
Encadré 1 : Habitus de classe et habiter : bref retour historique
5.4 L’habitat conjugal : un marqueur de la conjugalité et un théâtre des rapports de domination entre les partenaires
6. Problématique, axes et hypothèses de recherche
7. Méthodologie
7.1 Une méthode qualitative servie par des entretiens compréhensifs et des récits de vie
7.1.1 Quelques précisions sur l’entretien de couple
7.2 Choix de la population et profil des informateurs
7.3 Opérationnalisation de la recherche
7.4 Le salon comme espace privilégié
Encadré 2 : Bref retour historique sur la fonction du salon
7.5 Difficultés inhérentes à la recherche
7.5.1 L’habitat : lieu d’intimité et de confidences
7.5.2 Des prédispositions à exprimer ses goûts
7.6 Implication, réflexivité et rapport à l’objet d’étude
Deuxième partie : Socialisations esthétiques mobilières : les étapes de la construction des goûts en matière d’habiter
8. Le cadre architectural de la prime socialisation
8.1 Les souvenirs d’enfance
8.2 Des intérieurs bourgeois où s’exposent des œuvres d’art et du patrimoine mobilier de style
8.3 Des enseignantes créatives
8.4 Le passage d’un univers musical à un décor « ethno »
8.5 Des appartements « stylisés »
8.6 Des espaces domestiques marqués par les voyages et la « vie de bohême »
8.7 Des intérieurs « populaires », cohérents et chargés
9. Évaluations et reproduction ou rupture des pratiques et des goûts en matière d’habiter des parents
9.1 Reconnaissance et valorisation des codes esthétiques familiaux
9.2 Les « injonctions » dans la façon d’élaborer un univers domestique
Encadré 3 : La pression du jugement familial
9.3 Prises de distance avec des schémas pourtant valorisés
9.3.1 Une reproduction aux temporalités fluctuantes
9.4 Mobilité sociale ascendante et rupture d’avec le modèle parental
9.5 Mobilité sociale transversale et négation du goût parental
9.6 L’investissement sexué des parents dans l’ameublement et la décoration
10. Les personnes de référence, les supports visuels, la sphère professionnelle, les voyages et la culture musicale : influences dans l’élaboration d’un chez-soi
10.1 Des personnes de référence comme sources d’inspiration
10.1.1 Les influences conjugales dans la construction des codes esthétiques mobiliers
10.1.2 Les correspondances de goûts avec les amis
10.1.3 Les influences lors de la colocation
10.1.4 Les parents des amis et les amis des parents
10.1.5 Les parents du/de la partenaire
10.1.6 Les autres personnes de référence
10.2 Les supports télévisuels, visuels et les lieux publics
10.2.1 Les émissions de télévision
10.2.2 Les magazines, les catalogues et les livres spécialisés
10.2.3 Les lieux publics
10.3 Les socialisations professionnelles
10.4 Les voyages et autres séjours à l’étranger
10.5 Des codes esthétiques dictés par la musique rock
10.6 Des socialisations esthétiques secondaires à géométrie variable
Troisième partie : définition et représentations des esthétiques mobilières : appropriation d’un « chez-soi », goûts et dégoûts en matière d’habiter et création de frontières esthétiques et symboliques
11. Implication, appropriation et personnalisation lors des différentes étapes de la trajectoire résidentielle
11.1 Un intérêt parfois précoce pour la décoration : la personnalisation de la chambre d’adolescent
11.2 Les implications variables durant la colocation
11.2.1 Une appropriation territoriale modérée
11.2.2 Les conditions de possibilités d’un investissement soutenu
11.2.3 Un décor hétéroclite, « bricolé » et peu cohérent
11.3 Habiter seul et autonomie dans la personnalisation de son chez-soi
Encadré 4 : Le logement comme lieu d’expression de la créativité
12. Intérêt pour l’habitat et inscription dans l’univers artistique
13. Définition des goûts et des dégoûts en matière d’habiter
13.1 La recherche de l’authenticité et de l’originalité
13.2 Le mélange de styles comme corollaire de la recherche d’originalité et de créativité
13.3 Application du modèle de l’omnivorité aux goûts en matière d’habiter
13.4 Présentation du salon et provenance du mobilier : variations intra-individuelles des goûts en matière d’habiter
13.4.1 Les « consonants peu légitimes »
13.4.2 Les « dissonants tendance peu légitimes »
13.4.3 Les « dissonants »
13.4.4 Les « dissonants tendance très légitimes »
13.4.5 Les « consonants légitimes »
13.4.6 Les limites du modèle des variations intra-individuelles
13.5 IKEA : un rapport ambivalent
13.6 La maison de rêve
14. Le goût des « autres » : édification de frontières esthétiques et symboliques
14.1 Les représentations du logement des « classes supérieures »
14.2 Les représentations du logement des « classes populaires »
14.3 Le « goût immigré »
Quatrième partie : gestion des goûts et des dég0ûts en matière d’habiter au moment de l’installation conjugale
15. De la rencontre amoureuse à la décision de s’installer ensemble : un parcours parsemé d’épreuves
Encadré 5 : Exogamie et endogamie : les limites d’une application conceptuelle
15.1 Les motivations et les craintes inhérentes à la mise en ménage
15.1.1 La séparation territoriale comme moyen de préserver son identité individuelle
16. L’installation domestique : les enjeux de l’agrégation et de l’emménagement
16.1 Les bien-fondés et les limites de l’agrégation
16.2 Les attitudes adoptées et les stratégies mises en place lors de l’emménagement
16.2.1 Coping basé sur l’évitement
16.2.2 Coping basé sur l’évitement et l’agressivité
16.2.3 Coping communicationnel marqué par le soutien
17. Homogamie, hétérogamie et confrontations des goûts en matière d’habiter
17.1 Homogamie selon le statut hérité et jugement des goûts en matière d’habiter des beaux-parents
17.2 Homogamie selon le statut acquis et « homo-esthétisme »
18. Égalité, infériorité et supériorité matérielles ou comment les rapports de domination sociale et symbolique se cristallisent dans le logement
18.1 Les voies d’accès à l’égalité matérielle dans le salon
18.2 Des représentations matérielles inégales qui traduisent une infériorité et une supériorité esthétiques
18.2.1 Supériorité et infériorité esthétiques : des héritages familiaux
18.2.2 Un investissement domestique genré
Encadré 6 : Rétention masculine : ce que nous disent deux hommes qui cohabitent
18.2.3 Une sécurité esthétique conquise au cours des socialisations secondaires
Conclusion
Bibliographie
|