Depuis très longtemps, l'homme vit dans un environnement dans lequel les textiles occupent une place prépondérante.

Pour se vêtir, il a d'abord utilisé des peaux d’animaux puis, au moment de la sédentarisation, il a rapidement su façonner des vêtements en filant des fibres naturelles animales comme la laine, ou végétales comme le lin. La soie, issue des cocons du ver d’un papillon, a longtemps servi de monnaie d’échange dans les relations commerciales internationales (route de la soie).

Puis sont apparues de nouvelles fibres préparées à partir d’une modification chimique de la cellulose des végétaux : c’est le cas de la viscose aussi appelée « soie artificielle ».

Les applications des progrès de la chimie ont abouti à la synthèse de fibres entièrement synthétiques aux propriétés aussi différentes que celles du nylon utilisé pour les vêtements ou les parachutes ou celle du kevlar, véritable bouclier protecteur contre les chocs mécaniques et la chaleur.

Les nouveaux développements tendent à imiter les effets retrouvés dans la nature comme la reproduction des couleurs chatoyantes des ailes de papillon ou la mise au point d’extraordinaires combinaisons de natation par imitation de la peau de requin.

Dans un avenir très proche, notre vêtement sera capable de suivre tous nos paramètres biologiques afin de les transmettre à un centre médical de surveillance, nous évitant ainsi des séjours hospitaliers longs et coûteux.

Cet ouvrage retrace simplement ces différentes évolutions en permettant au lecteur de réaliser un agréable voyage dans le temps.